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Sommaire du Crex n° 4, 1999

Statut des Limicoles Aves charadrii en Maine-et-Loire.
Synthèse des observations de 1972 à 1995 et des données de baguage.
2de partie : des bécassines aux phalaropes

(1re partie : de l’Huîtrier Pie bavarde aux bécasseaux)

Alain FOSSÉ

1999, Crex, 4 : 29-56

PDF, 1,1 Mo


Résumé : De 1972 à 1995, les ornithologues angevins ont pu observer 40 espèces de Limicoles dans le département de Maine-et-Loire.
Le cumul des quelque 36 500 données ainsi recueillies a permis de visualiser la phénologie des 33 espèces les plus courantes sous forme de graphique.
Un rappel historique et des données de baguage complètent cette présentation du statut des Limicoles angevins.


• Liste des 40 espèces observées en Maine-et-Loire

Huîtrier pie Haematopus ostralegus  Crex 3 : 36
Échasse blanche Himantopus himantopus  Crex 3 : 38
Avocette élégante Recurvirostra avosetta  Crex 3 : 38
Œdicnème criard Burhinus oedicnemus  Crex 3 : 40
Glaréole à collier Glareola pratincola  Crex 3 : 41
Petit Gravelot Charadrius dubius  Crex 3 : 41
Grand Gravelot Ch. hiaticula  Crex 3 : 43
Gr. à collier interrompu Ch. alexandrinus  Crex 3 : 45
Pluvier guignard Ch. morinellus  Crex 3 : 46
Pluvier doré Pluvialis apricaria  Crex 3 : 46
Pluvier argenté Pl. squatarola  Crex 3 : 48
Vanneau huppé Vanellus vanellus  Crex 3 : 49
Bécasseau maubèche Calidris canutus  Crex 3 : 51
Bécasseau sanderling C. alba  Crex 3 : 51
Bécasseau minute C. minuta  Crex 3 : 53
Bécasseau de Temminck C. temminckii  Crex 3 : 53
Bécasseau tacheté C. melanotos  Crex 3 : 55
Bécasseau cocorli C. ferruginea  Crex 3 : 56
Bécasseau variable C. alpina  Crex 3 : 56
Bécasseau rousset Tryngites subruÞcollis  Crex 3 : 58
Combattant varié Philomachus pugnax  Crex 3 : 58
Bécassine sourde Lymnocryptes minimus  p. 29
Bécassine des marais Gallinago gallinago  p. 30
Limnodrome à long bec Limnodromus scolopaceus  p. 32
Bécasse des bois Scolopax rusticola  p. 32
Barge à queue noire Limosa limosa  p. 35
Barge rousse L. lapponica  p. 38
Courlis corlieu Numenius phaeopus  p. 38
Courlis cendré N. arquata  p. 40
Chevalier arlequin Tringa erythropus  p. 40
Chevalier gambette Tr. totanus  p. 42
Chevalier stagnatile Tr. stagnatilis  p. 44
Chevalier aboyeur Tr. nebularia  p. 44
Chevalier culblanc Tr. ochropus  p. 46
Chevalier sylvain Tr. glareola  p. 47
Chevalier guignette Actitis hypoleucos  p. 47
Tournepierre à collier Arenaria interpres  p. 49
Phalarope de Wilson Phalaropus tricolor  p. 51
Phalarope à bec étroit Ph. lobatus  p. 51
Phalarope à bec large Ph. fulicarius  p. 51
Autres espèces
 p. 52

Bécassine sourde Lymnocryptes minimus (Þg. 1)

66 données (0,18 % des données, 30e rang des 40 espèces) ;
50 jours dans l'année (13,7 % de l'année, 30e rang de présence) ;
3,77 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : ¯ 55 le 8 janvier 1983).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique, arrive et repart comme la précédente [la Bécassine des marais], avec laquelle on la rencontre quelquefois, mais toujours en petit nombre. Nous ignorons si elle niche en Anjou. » Pourtant il la classe parmi les oiseaux de passage périodique, nichant en Anjou &emdash; avec un point d'interrogation cependant. Il lui attribue le nom scientiÞque de Scolopax gallinula.
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en septembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

La Bécassine sourde est un migrateur et un hivernant régulier en Maine-et-Loire. En 27 ans (de 1969 à 1995), elle a été observée 24 années. Sa phénologie et ses effectifs sont bien sûr difÞciles à évaluer du fait de sa discrétion.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial se déroule sans doute en mars-avril.

× Estivage

Aucune donnée entre le 27 avril et le 16 août.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial a sans doute lieu de la Þn de septembre à la Þn d'octobre.

× Hivernage

Entre les deux passages des oiseaux peuvent être levés durant tout l'hiver.

Bécassine des marais Gallinago gallinago (Þg. 2, carte 1)

2 858 données (7,83 % des données, 3e rang des 40 espèces) ;
300 jours dans l'année (82,2 % de l'année, 5e rang de présence) ;
14,18 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 850 le 30 décembre 1982).
20 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 2 jours et 7 ans, 3 mois, 21 jours, et une distance comprise entre 71 et 2 328 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique, arrive vers la Þn de l'été, passe l'automne et l'hiver en Anjou, et repart au mois de mars ; cependant un grand nombre ne quitte pas le pays et niche parmi les herbes des bords marécageux de l'Authion, du Thouet, ainsi que dans les marais de Cantenay, etc. Nous n'avons pas vu les œufs. […] Très-commune à l'automne et pendant l'hiver, dans tous les lieux marécageux. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Scolopax gallinago. En 1828, il la classe parmi les oiseaux de passage périodique, nichant en Anjou (inversion avec la Bécasse ?). En 1864, il dit à propos de l'Authion : « niche dans les herbes. » et il la classe également, à propos de Sorges, parmi les oiseaux nicheurs.
M
AISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de statut.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

La Bécassine des marais est un hivernant et un migrateur commun en Maine-et-Loire qui peut être observé de la Þn de juillet au début de mai.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial paraît triphasique avec des pics au début de février, au début de mars (le plus important) puis un petit dernier à la mi-avril.
Date moyenne de dernière observation prénuptiale sur 26 années de 1969 à 1995 : 26 avril, avec un écart type de 9 jours, extrêmes : 5 avril 1982 et 15 mai 1977 (sans tenir compte des dates de juin).

× NidiÞcation-estivage

L'interprétation des deux données de juin (5 et 9 juin) est difÞcile : oiseaux blessés, erratisme d'oiseaux non reproducteurs (d'origine briéronne par exemple)… ? À noter que l'espèce a niché au moins une fois, en 1977, sur une prairie alluviale de fauche à Corzé : 4 œufs trouvés le 14 mai, 3 poussins le lendemain, soit une ponte vers les 23-25 avril (BEAUDOIN et al. 1979). De plus, en 1985, trois données de parades et d'alarmes du 27 avril au 21 juin suggèrent une tentative de reproduction près de Corné (BEAUDOIN et al. 1987).

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial semble se faire en trois vagues avec des pics à la Þn d'août (adultes ?), à la mi-septembre et au début d'octobre. Le pic de septembre semble atypique en comparaison avec la synthèse de GIRARD (1992) où est noté au contraire un creux en septembre.
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 27 années de 1969 à 1995 : 29 juillet, avec un écart type de 10 jours, extrêmes : 13 juillet 1970 et 20 août 1979.

× Hivernage

Les effectifs hivernaux sont variables et dépendent bien sûr des conditions météorologiques qui peuvent entraîner un afþux temporaire (cf. troupe la plus importante ci-dessus).

¯ Baguage

Les oiseaux en migration ou hivernant en Maine-et-Loire ont été bagués juvéniles en Pologne, en Allemagne, en Finlande.
Les autres ont été bagués lors de leur migration postnuptiale,
en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Tchécoslovaquie, en Allemagne (carte 1).

Limnodrome/Bécassin à long bec Limnodromus scolopaceus

74 données (0,2 % des données, 28e rang des 40 espèces) concernant 2 individus ;
55 jours dans l'année (15,1 % de l'année, 27e rang de présence).

• Historique

Aucune mention au siècle dernier, ni au début de ce siècle.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Limnodrome à long bec est accidentel au passage postnuptial en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Aucune donnée.

× Migration postnuptiale

L'espèce a effectué 2 séjours prolongés lors de 2 années consécutives :
• 1984 : un immature du 6 octobre au 11 novembre au lac de Maine/Angers, soit un séjour de 37 jours ;
• 1985 : un immature du 23 novembre au 15 décembre sur la Loire près de Saumur, soit un séjour de 23 jours.
En ce qui concerne l'année 1984, on peut rappeler qu'il s'agissait de l'année des Limicoles américains puisque deux autres espèces américaines ont pu être observées cet automne-là : le Bécasseau tacheté (cf. supra) et le Phalarope de Wilson (cf. infra). Le mois de septembre 1984 avait en effet été marqué par un þux perturbé d'ouest à sud-ouest dominant avec fortes rafales d'ouest à nord-ouest les 21 et 22 ; le début du mois d'octobre avait été marqué quant à lui par un régime de sud-ouest à ouest jusqu'au 11 avec des vents forts d'ouest à nord-ouest les 4 et 5, c'est-à-dire les jours précédant l'observation du Limnodrome.
À noter qu'un Limnodrome sp. &emdash; le même ? &emdash; avait été observé deux mois auparavant (le 28 septembre) dans les marais de Guérande, Loire-Atlantique (F
RÉMONT in RECORBET 1992), à moins que nous ayons rencontré celui observé du 21 septembre au 6 octobre au Havre, Seine-Maritime (DUBOIS & CHN 1986)…

Bécasse des bois Scolopax rusticola (Þg. 3, carte 2)

268 données (0,73 % des données, 19e rang des 40 espèces) ;
140 jours dans l'année (38,4 % de l'année, 18e rang de présence) ;
1,92 individu par donnée en moyenne.
7 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 1 mois, 18 jours et 2 ans, 9 mois, 14 jours, et une distance comprise entre 41 et 2 575 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, qui est très-commune, est de passage périodique ; elle arrive vers les premiers jours d'octobre, passe l'hiver et repart au mois de mars… cependant quelques couples restent en Anjou et nichent dans les taillis. […] Elle niche ordinairement tous les ans dans les forêts de Longuenée et d'Ombrée, arrondissement de Segré ; dans celles de Baugé, le parc de Verri, près Saumur ; les forêts de Vezins et de Cholet ; les bois de Trélazé, de la Haie, près d'Angers, etc. » Il la classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou (inversion avec la Bécassine ordinaire ?). Dans son supplément (1868), il nous parle ainsi de la Petite Bécasse Scolopax rusticola parva : « Variété d'un tiers moins grande que la Bécasse ordinaire. Vue une seule fois, par M. R. de Baracé. »
En 1885 et 1886, le statut de l'espèce en Maine-et-Loire est le suivant : « …arrivée en octobre, départ en mars, niche en avril, mai… » (T
ERNIER 1904).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces sédentaires et de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en octobre et repartant en mars.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

La Bécasse est un migrateur et un hivernant commun en Maine-et-Loire. Les nicheurs sont principalement localisés dans le Baugeois.
Oiseau forestier discret, la Bécasse est sans doute sous-détectée par les ornithologues et pour bien cerner son statut il serait intéressant de connaître les données cynégétiques locales et notamment les résultats des opérations de baguage entreprises depuis 5 ou 6 ans dans le département (18 bécasses auraient été ainsi baguées au cours de l'hiver 1995-1996).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est sensible du début de février à la Þn d'avril avec peut-être trois pics : Þn février-début mars, mi-mars et Þn mars-début avril, ce qui est cohérent avec la littérature (CRAMP & SIMMONS 1983, HOODLESS 1995). Ensuite le petit pic de mi-mai correspond à la croule.

× NidiÞcation-estivage

Les données de la Þn de mai à la Þn de juillet concernent des nicheurs. FADAT (1996) classe le département de Maine-et-Loire parmi les départements ayant, en 1994, un taux d'occupation des territoires de reproduction compris entre 1 et 25 % (inférieur à la moyenne nationale qui est proche de ce dernier chiffre). Il est étonnant que pour un oiseau dit sédentaire dans l'ouest de son aire de répartition (FADAT in YEATMAN-BERTHELOT 1991, FADAT 1996), il n'y ait aucune observation entre le 28 juillet (si on exclut l'unique donnée d'août) et le 14 octobre ; l'explication vient sans doute de la faible fréquentation des milieux favorables à cette époque par les observateurs et peut-être aussi de la discrétion de l'espèce liée à la mue qui se déroule à cette époque (CRAMP & SIMMONS 1982).

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial et l'arrivée des hivernants se déroulent essentiellement en novembre (pic à la Þn de novembre), avec une arrivée qui peut débuter dès la mi-octobre. Son arrivée est peut-être mal détectée &emdash; il faudrait connaître les prises des chasseurs &emdash;, MILLET (1828, cf. supra) la signalant dès les premiers jours d'octobre. En Grande-Bretagne, HOODLESS (1995) ne la signale cependant pas avant la deuxième semaine d'octobre dans le nord du pays et même dix jours plus tard dans le sud ; en Finlande, la migration commence dans la première moitié d'octobre et en Scandinavie de mi- à Þn octobre, la majorité des oiseaux étant dans leurs quartiers d'hivernage vers la Þn de novembre (CRAMP & SIMMONS 1982). Les mouvements sont ensuite fonction du gel sur les différents sites d'hivernage.
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 22 années de 1971 à 1994 : 7 novembre, avec un écart type de 15 jours, extrêmes : 14 octobre 1979 et 8 décembre 1985.

× Hivernage

L'espèce peut être contactée tout l'hiver.

¯ Baguage

Il s'agit en grande majorité d'oiseaux nord-européens et plus particulièrement Þnlandais ou russes pour ce qui concerne les oiseaux angevins (carte 2) :
® un oiseau (probablement Þnlandais) a été bagué le 23 avril 1987 en migration prénuptiale (nidiÞcation ?) sur l'île de Lågskär en Finlande (59° 50' N, 19° 56' E) et contrôlé, tué, le 6 février 1990 à Bécon-les-Granits (à environ 2 073 km, 2 ans, 9 mois et 14 jours plus tard) ;
® un individu bagué, > 1re année, le 26 juillet 1958 vers Kälviä (Finlande, 63° 54' N, 23° 6' E) et contrôlé, le 11 janvier 1959 vers Chemillé (à environ 2 575 km, 5 mois et 16 jours plus tard), ayant parcouru la distance à la vitesse moyenne de 15,24 km/j ;
® un individu bagué en migration en Russie repris en Maine-et-Loire (GOSSMANN et al. 1998).
Leur trajet passe par les Pays-Bas :
• individu bagué, adulte, le 9 novembre 1975 à (Pays-Bas, 52° 54' N, 5° 30' E) et contrôlé, tué, le 27 décembre 1975 à (à environ 750 km, 1 mois et 18 jours plus tard), ayant parcouru la distance à la vitesse moyenne de 15,63 km/j.
Les bécasses sont Þdèles à leur site d'hivernage au cours du même hiver, si le gel ne les en déloge pas : d'après Stéphane G
RANDIN (com. pers.), technicien cynégétique qui participe au baguage hivernal de l'espèce dans le département, il n'est pas rare de reprendre le même oiseau à quelques jours d'intervalle. D'une année sur l'autre, en revanche, l'espèce peut changer de site dans la même région :
® 4 bécasses avaient été baguées en hivernage, 1 ou 2 hivers plus tôt dans l'ouest de la France (dans des sites situés à des distances comprises entre 41 et 222 km).

Barge à queue noire Limosa limosa (Þg. 4 à 6, carte 3)

2 830 données (7,75 % des données, 4e rang des 40 espèces) ;
230 jours dans l'année (63 % de l'année, 12e rang de présence) ;
576,21 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : c. 30 000 du 10 au 14 mars 1987 sur les Basses Vallées Angevines).
9 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 1 mois, 7 jours et 7 ans, 11 mois, 3 jours, et une distance comprise entre 549 et 789 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique au printemps, arrive par troupes nombreuses, vers la Þn de février, et jusqu'aux premiers jours d'avril, époque de son départ. Elle n'a pas été observée au passage d'automne ; peut-être qu'à cette saison elle passe sans s'arrêter ? […] Ces oiseaux se réunissent toujours en grand nombre, quelquefois par milliers, dans les marais et les prairies inondées qui bordent les rivières, où ils sont alors à gué. […] On la rencontre près de la Baumette, dans l'île Saint-Aubin ; à Écouþant, Cantenay, Briolay (sic), Soucelles, Soulaire, Tiercé, Saint-Mathurin, Beaufort, etc. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Limosa melanura et les noms vulgaires de Bécasse de mer ou de Berge. Il la classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en février et repartant en avril.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

La Barge à queue noire est un migrateur régulier aux deux passages en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est le plus important, les Basses Vallées Angevines étant un site essentiel pour la pose des oiseaux des Pays-Bas (race limosa) à leur retour de Sénégambie et de Guinée-Bissau. Le gros du passage a lieu de la Þn de février à la Þn de mars (61,8 % des données annuelles en 1 mois &emdash; du 20 février au 21 mars inclus), avec un pic dans la première décade de mars. Les premiers oiseaux sont observés dès le début de février, voire dès la Þn de janvier. L'importance annuelle des poses est très variable, fonction du niveau d'inondation des prairies (BEAUDOIN & CORMIER 1973).
Date moyenne de première observation prénuptiale sur 34 années de 1961 à 1995 : 9 février avec un écart type de 9 jours, extrêmes : 22 janvier 1989 et 3 mars 1986.

Date moyenne de dernière observation prénuptiale sur 33 années de 1962 à 1995 : 25 avril, avec un écart type de 17 jours, extrêmes : 18 mars 1964 et 27 mai 1982.

¯ Baguage

Les oiseaux prénuptiaux, bagués en période de nidiÞcation ou au début de la migration postnuptiale, provenaient des Pays-Bas (7 cas), d'Allemagne (1 cas) ou de Belgique (1 cas) (carte 3).

× Estivage

Le passage prénuptial diminue progressivement jusqu'à la Þn de mai (race islandica ?) pour reprendre alors avec l'apparition des premiers migrateurs postnuptiaux au mois de juin (race limosa).

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est très étalé : du début de juin à la Þn d'octobre (pic Þn juillet-début août). Les données concernent alors surtout des oiseaux isolés ou en petits groupes sur la Loire (les Basses Vallées ne sont plus guère concernées).
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 28 années de 1968 à 1995 : 4 juillet, avec un écart type de 16 jours, extrêmes : 9 juin 1992 et 4 août 1970.
Date moyenne de dernière observation postnuptiale sur 27 années de 1968 à 1994 : 25 septembre, avec un écart type de 22 jours, extrêmes : 8 août 1969 et 4 novembre 1991 (depuis lors, observée du 5 novembre au 4 décembre 1996 au lac de Maine/Angers).

× Hivernage

Aucune donnée entre le 4 novembre et le 22 janvier.

Barge rousse Limosa lapponica (Þg. 7)

130 données (0,36 % des données, 23e rang des 40 espèces) ;
73 jours dans l'année (20 % de l'année, 22e rang de présence) ;
2,05 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 50 le 15 septembre 1981).

• Historique

MILLET (1828) nous dit, laconiquement : « Cette espèce, de passage accidentel, paraît quelquefois au printemps. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Limosa rufa. Il la classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage accidentel.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

La Barge rousse est un migrateur régulier en petit nombre aux deux passages en Maine-et-Loire. En 23 ans (de 1972 à 1994), elle a été observée chaque année (21 passages prénuptiaux contre 22 postnuptiaux, 19 années aux deux passages).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial se situe en mai, quelques individus pouvant apparaître dès le début de mars.

× Estivage

Aucune donnée entre le 3 juin et le 24 juillet.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est plus important (63,1 % des données entre le 24 juillet et le 6 novembre, soit sur 29 % de l'année). Il se déroule essentiellement en septembre, mais les premiers migrateurs peuvent être observés dès la Þn de juillet, et les derniers traînent jusqu'à la Þn d'octobre.

× Hivernage

Aucune donnée entre le 6 novembre et le 17 février.

Courlis corlieu Numenius phaeopus (Þg. 8)

119 données (0,33 % des données, 25e rang des 40 espèces) ;
63 jours dans l'année (17,3 % de l'année, 25e rang de présence) ;
3,09 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 43 le 7 août 1989).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage accidentel, est très-rare en Anjou ; on la rencontre quelquefois au mois d'avril, par petites troupes, qui fréquentent les mêmes lieux que la précédente [le Courlis cendré]. » Il le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage accidentel.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Corlieu est un migrateur régulier en petit nombre aux deux passages en Maine-et-Loire. En 24 ans (de 1971 à 1994), il a été observé 22 années (22 passages prénuptiaux contre 17 postnuptiaux, 15 années aux deux passages).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est prédominant (65,3 % des données entre le 29 mars et le 30 mai, soit sur 17,3 % de l'année). Il se déroule en avril-mai avec un pic à la Þn d'avril, d'où le nom d'« avrillot » qui lui est parfois donné (GURLIAT in RECORBET 1992). Les données de juin concernent sans doute des oiseaux non reproducteurs erratiques.

× Estivage

Les deux données des 11 et 23 juin sont difÞciles à rattacher à un quelconque passage, à moins qu'il ne s'agisse d'erratisme estival de non-reproducteurs ou d'oiseaux handicapés. Sans compter ces deux dates,

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial a lieu essentiellement de la Þn de juillet à la Þn d'août (pic au début d'août).

× Hivernage

Deux données hivernales : 23 novembre 1985 et 28 décembre 1994.

Courlis cendré Numenius arquata (Þg. 9, carte 4)

1 116 données (3,06 % des données, 13e rang des 40 espèces) ;
292 jours dans l'année (80 % de l'année, 7e rang de présence) ;
11,97 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 700 le 3 mars 1962).
1 donnée de baguage.

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique, arrive au mois de novembre, et repart à la Þn de mars. On la rencontre par troupes de dix à vingt individus, sur les bords de la Loire ainsi que des autres rivières d'Anjou ; mais plus ordinairement dans les marais et les prairies humides. » Il lui attribue les noms vulgaires de Colin, Courbe-jeau, Bécasse de mer. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou.
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en novembre et repartant en mars.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Courlis cendré peut être observé quasiment toute l'année &emdash; et tous les ans &emdash; en Maine-et-Loire, comme migrateur et hivernant. Il niche occasionnellement dans le département.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est le plus important (56,9 % des données entre le 1er janvier et le 31 mars, soit sur 24,7 % de l'année). Le début du passage est difÞcile à isoler de la Þn de l'hivernage, le pic se situe au début de février, la Þn vers la Þn de mars ou le début d'avril. Un deuxième passage a lieu en avril-mai, avec un pic à la Þn d'avril ou au début de mai, un mois plus tard que celui signalé par GIRARD (1992).

× NidiÞcation-estivage

Les données depuis la Þn de mai à la Þn de juillet concernent des oiseaux qui ont niché (1994 et sans doute 1995), ou au moins tenté de le faire :
• 1979 : 1 individu fait diversion le 21 avril sur une prairie de Soucelles (non revu le 6 mai) ;
• 1980 : 1 couple avec mâle chanteur et femelle alarmant le 11 mai sur une prairie de Soucelles (non revus le 25 mai) ; 1 couple avec chant le 16 mai sur une prairie à moutons en bordure des landes de Milly-le-Meugon ;
• 1982 : 1 les 25 avril et 1er mai sur une prairie de Soucelles ;
• 1984 : 1 couple de la Þn de janvier à la mi-juin à Brain-sur-l'Authion, sans parades évidentes ;
• 1986 : 1 couple alarme le 6 mai sur la champagne de Méron/Montreuil-Bellay ;
• 1993 : 1 couple alarme le 5 juin au Mesnil-en-Vallée, en vallée de la Tau ;
• 1994 : 3 jeunes le 5 juillet à Saint-Germain-des-Prés, en vallée de la Tau (B
LOND et al. 1996) ;
• 1995 : sans doute un jeune le 14 mai sur le même site (B
LOND et al. 1996).

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial commence à la Þn de juillet, atteint un pic à la mi-septembre pour se terminer vers la mi-octobre.

× Hivernage

Les données d'hivernage s'accroissent progressivement jusque vers le début de décembre. Les données hivernales sont fonction des fronts froids. Ainsi le pic du début de décembre est lié à l'irruption de l'espèce lors de l'hiver 1989-1990 : plus de 600 oiseaux étaient présents sur une dizaine de sites durant la deuxième décade de décembre à la suite d'une vague de froid (Bull. Gr. Angevin Ét. Orn., 1993, 21 (44) : 25).

¯ Baguage

Une donnée concerne un oiseau né en Finlande :
• individu bagué, poussin, le 28 mai 1961 vers Järvenpää (Finlande, 60° 42' N, 24° 48' E) et contrôlé, le 2 janvier 1962 vers Bouchemaine (à environ 2 411 km, 7 mois et 5 jours plus tard), ayant parcouru la distance à la vitesse moyenne de 11,01 km/j.

Chevalier arlequin Tringa erythropus (Þg. 10, carte 4)

507 données (1,39 % des données, 16e rang des 40 espèces) ;
168 jours dans l'année (46 % de l'année, 16e rang de présence) ;
2,81 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 170 le 7 août 1989).
2 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 1 mois, 11 jours et 2 mois, 5 jours, et une distance comprise entre 818 et 951 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique au printemps et à l'automne, voyage par petites troupes, ou bien par couples, qu'on rencontre assez fréquemment sur les bords de la Loire, ainsi que des autres rivières et des marais de l'Anjou. Le passage du printemps commence en mars, rarement plutôt, et se prolonge en avril ; celui d'automne a lieu pendant le mois de septembre, ainsi que dans les premiers jours d'octobre ; rarement en hiver. »Il lui attribue le nom scientiÞque de Totanus fuscus et les noms synonymes de Barge brune, Chevalier brun. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en mars et en septembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier arlequin est un migrateur régulier aux deux passages en Maine-et-Loire (observé chaque année aux deux passages de 1969 à 1995, sauf 1970 pour laquelle aucune donnée prénuptiale n'a pu être retrouvée).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial se situe principalement en avril-mai (oiseaux d'Afrique tropicale), les premiers arlequins pouvant apparaître dès le début de mars (oiseaux de la côte atlantique et du Maghreb, GIRARD 1992).
Date moyenne de première observation prénuptiale sur 32 années de 1962 à 1995 : 4 avril, avec un écart type de 20 jours, extrêmes : 9 février 1986 et 12 mai 1964.

× Estivage

Les données de juin sont sans doute le fait d'estivants non reproducteurs erratiques.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est le plus marqué (50 % des données entre le 14 août et le 22 octobre, soit sur 19,2 % de l'année contre 33,2 % des données entre le 6 avril et le 25 mai, sur 13,7 % de l'année). Il se déroule essentiellement de la mi-août à la mi-octobre avec un pic à la mi-septembre, mais les premiers migrateurs &emdash; les femelles ? (GIRARD 1992) &emdash; peuvent être notés dès la mi-juillet et des traînards peuvent être observés jusqu'à la Þn de novembre.
Date moyenne de dernière observation postnuptiale sur 26 années de 1969 à 1994 : 25 octobre, avec un écart type de 26 jours, extrêmes : 4 septembre 1985 et 14 décembre 1982.

¯ Baguage

Les 2 données témoignent seulement du trajet migratoire postnuptial passant par l'Allemagne (carte 4).

× Hivernage

La donnée du 9 février est la seule entre le 14 décembre et le 8 mars et correspond sans doute au déplacement d'un oiseau du littoral où l'espèce hiverne parfois en petit nombre (LE BAIL in RECORBET 1992).

Chevalier gambette Tringa totanus (Þg. 11, carte 4)

2 143 données (5,87 % des données, 7e rang des 40 espèces) ;
310 jours dans l'année (84,9 % de l'année, 4e rang de présence) ;
6,25 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 300 le 25 mars 1962).
2 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 1 mois, 19 jours et 9 mois, 4 jours et une distance comprise entre 1 282 et 1 323 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique au printemps et à l'automne, arrive au mois de mars, et repart vers la Þn d'avril, pour ne revenir que vers la Þn d'août, et repartir en septembre. on la rencontre par petites troupes, par couples, et même isolément au bord des rivières, des marais, des étangs et quelquefois des petites mâres. Elle fréquente les bouères de la Loire, les bords de la Mayenne et de la Sarthe, ainsi que les marais de Cantenay, de Longué, etc. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Totanus calidris ou Chevalier aux pieds rouges, Chevalier rayé. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant en mars et repartant en avril puis revenant en août pour repartir en septembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier gambette est un migrateur commun et régulier aux deux passages en Maine-et-Loire. En pratique il peut être rencontré du début de mars au début d'octobre.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est le plus marqué (68,2 % des données entre le 2 mars et le 14 juin, soit sur 28,8 % de l'année). Il semble que l'on puisse distinguer 4 pics successifs correspondant sans doute aux différentes populations (GIRARD 1992) : un premier pic à la Þn de mars et un deuxième au début d'avril pourraient correspondre aux oiseaux britanniques et islandais, un troisième &emdash; le plus important &emdash; à la Þn d'avril concernerait les chevaliers scandinaves, et enÞn le quatrième à la mi-mai pour les Gambettes scandinaves les plus nordiques.
Date moyenne de première observation prénuptiale sur 33 années de 1962 à 1995 : 1er mars, avec un écart type de 12 jours, extrêmes : 2 février 1987 et 18 mars 1963.

¯ Baguage

La donnée de reprise prénuptiale concerne un adulte bagué au Danemark à la Þn de juin de l'année précédente (nicheur ou simple migrateur ?).

× NidiÞcation-estivage

La Þn du passage prénuptial se fond dans le début du passage postnuptial.
Il faut rappeler la nidiÞcation exceptionnelle de l'espèce sur les Basses Vallées Angevines : 1 couple avec 4 œufs est trouvé le 6 mai 1979 sur les prairies de Soucelles (L
E MAO 1981), première preuve récente de nidiÞcation en France continentale. Un autre indice de reproduction est fourni en 1988 lorsqu'un individu alarme et fait diversion le 14 juillet sur les prairies de la Baumette/Sainte-Gemmes-sur-Loire (BEAUDOIN et al. 1991 : 29).

× Migration postnuptiale

Quatre ou cinq pics peuvent là aussi être détectés : Þn juin-début juillet, Þn juillet, Þn août, début septembre, Þn septembre ? Après les chevaliers britanniques qui entament leur retour dès la Þn de juin, passent les Scandinaves puis en dernier les Islandais.
Date moyenne de dernière observation postnuptiale sur 27 années de 1968 à 1994 : 8 octobre, avec un écart type de 30 jours, extrêmes : 6 juillet 1969 et 7 décembre 1991.

¯ Baguage

La donnée de reprise postnuptiale concerne un juvénile bagué au Danemark à la Þn de juin de la même année (né sur place ou simple migrateur ?).

× Hivernage

Quelques données s'éparpillent sur tout l'hiver dues aux oiseaux hivernant régulièrement sur le littoral (LE BAIL in RECORBET 1992) : 10 janvier 1970, 5 février 1972, 2 et 3 décembre 1973, du 10 décembre 1973 au 28 janvier 1974, 19 janvier 1977, 10 décembre 1978, 30 janvier 1982, 26 février 1982, 2 février 1987, 2 janvier 1990, 15 décembre 1990, 9 et 10 février 1991…

Chevalier stagnatile Tringa stagnatilis

13 données (0,04 % des données, 34e rang des 40 espèces) concernant de 5 à 11 individus ;
11 jours dans l'année (3 % de l'année, 34e rang de présence) ;
1,46 individu par donnée en moyenne (une seule donnée de plus d'un individu de 1960 à 1995 : 2 le 7 avril 1968).

• Historique

Cité par HUNAULT (1843) comme espèce accidentelle en Anjou non citée par MILLET (1828). Cité ensuite par MILLET, en 1864, qui le classe comme oiseau de passage accidentel en Anjou et, en 1868, il nous dit alors : « Vu une seule fois, sur les bords de la Maine. »

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier stagnatile est un migrateur printanier très rare en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Seules 4 années ont fourni des données printanières :
• 1968 : 2 les 6 et 7 avril, 1 les 11 et 13 avril à Soulaire-et-Bourg ;
• 1974 : 1 les 17 et 18 avril au lac de Maine/Angers ;
• 1984 : 1 le 30 avril sur la Loire à Saint-Mathurin ;
• 1991 : 1 les 21 et 23 mai à Bré/Seiches-sur-le-Loir.
Ces dates sont tout à fait classiques en France (O
LIOSO & CHN 1992).
Dates extrêmes prénuptiales : 6 avril 1968 et 23 mai 1991.

× Estivage

Aucune donnée.

× Migration postnuptiale

Deux années auraient fourni des données postnuptiales qui n'ont pu être homologuées faute de description précise :
• 1991 : 4 sur la Loire à La Bohalle le 8 septembre ;
• 1994 : 2 sur la Loire au même endroit le 2 septembre.
On peut citer de plus l'observation de l'espèce sur la Loire à Varades (Loire-Atlantique), en face de Saint-Florent-le-Vieil, le 9 août 1983 (D
UBOIS & CHN 1984).

× Hivernage

Aucune donnée.

Chevalier aboyeur Tringa nebularia (Þg. 12, carte 4)

2 077 données (5,69 % des données, 8e rang des 40 espèces) ;
239 jours dans l'année (65,5 % de l'année, 11e rang de présence) ;
5,02 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 110 le 11 octobre 1976 entre La Bohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire).
2 données de baguage.

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage périodique au printemps et à l'automne, arrive au mois de mars, repart bientôt, pour ne revenir que vers le mois de juillet ; elle séjourne alors jusqu'en septembre, époque d'une nouvelle migration ; cependant tous ne partent pas à cette époque, et on en rencontre encore quelques-uns pendant l'hiver. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Totanus glottis et les noms synonymes de Barge variée, Barge aboyeuse ou Chevalier aux pieds verts. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant point en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique nichant en Anjou, arrivant en mars et repartant en septembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier aboyeur est un migrateur commun et régulier aux deux passages en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial a lieu en avril-mai (pic à la Þn d'avril).
Date moyenne de première observation prénuptiale sur 34 années de 1961 à 1995 : 14 avril, avec un écart type de 16 jours, extrêmes : 10 mars 1989 et 8 juin 1969.

× Estivage

Les derniers prénuptiaux font la jonction avec les premiers postnuptiaux.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est le plus important (65,9 % des données entre le 5 juillet et le 22 octobre, soit sur 30,1 % de l'année, et même 46,5 % des données entre le 19 août et le 7 octobre, soit sur 13,7 % de l'année). Il peut s'amorcer dès la Þn de juin, atteindre un plateau de la mi-juillet à la mi-août (femelles selon GIRARD 1992) puis reprendre pour atteindre un pic au début de septembre et se terminer au début de novembre.Quelques traînards peuvent être observés jusqu'à la mi-novembre, voire la mi-décembre, comme cet individu qui a stationné du 16 novembre au 14 décembre 1992 sur l'étang de Maisonneuve/Passavant-sur-Layon.
Date moyenne de dernière observation postnuptiale sur 26 années de 1969 à 1994 : 4 novembre, avec un écart type de 18 jours, extrêmes : 4 octobre 1981 et 14 décembre 1992.

¯ Baguage

Deux données concernent des oiseaux ayant transité par la Finlande et l'Allemagne (carte 4).

× Hivernage

Aucune donnée entre le 14 décembre et le 10 mars.

Chevalier culblanc Tringa ochropus (Þg. 13, carte 4)

2 235 données (6,12 % des données, 6e rang des 40 espèces) ;
337 jours dans l'année (92,3 % de l'année, 3e rang de présence) ;
2,53 individus par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 26 le 27 juillet 1990).
2 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 1 an, 7 jours et 1 an, 4 mois, 12 jours et une distance comprise entre 482 et 546 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, qui est assez commune, et dont un grand nombre d'individus est sédentaire, habite les bords de la Loire, ainsi que des autres rivières du département de Maine-et-Loire. […] Il vit solitaire jusqu'au mois de mars, époque où chaque couple entreprend ses voyages plus ou moins éloignés, et qu'il renouvelle à l'automne ; mais un certain nombre s'établit sur les bords des rivières, pour y nicher. Nous n'avons pas vu les œufs. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Totanus ochropus. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, nichant en Anjou. En 1864, il le dit sédentaire sur l'Authion.
M
AYAUD (1958) corrige MILLET (1828) en disant de lui : « Il a cru que nichaient […] Tringa ochropus, […] : erreurs très fréquentes des auteurs du XIXe siècle, provenant de mauvaises interprétations d'observations ou de confusions. »
M
AILLET (1890) qualiÞe le Chevalier culblanc d'espèce de passage périodique.
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique nichant en Anjou, arrivant en avril et repartant en novembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier culblanc est un migrateur et un hivernant commun et régulier en Maine-et-Loire. En fait il peut se rencontrer toute l'année.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial commence au début de mars, atteint un pic à la Þn d'avril et se termine à la mi-mai.
Date moyenne de dernière observation prénuptiale sur 30 années de 1961 à 1995 : 27 avril avec un écart type de 17 jours, extrêmes : 17 mars 1961 et 26 mai 1991.

× Estivage

La Þn du passage prénuptial se fond presque dans le début du passage postnuptial : pas de donnée pendant 12 jours &emdash; entre le 26 mai et le 5 juin.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial fournit le plus grand nombre de données : 66,8 % des données entre le 5 juin et le 27 octobre, soit sur 39,7 % de l'année. Il commence au début de juin, soit un petit peu plus tôt que ne le signale GIRARD (1992) : « La migration postnuptiale […] débute Þn juin avec le passage des femelles… » Le pic se situe de la Þn de juillet au début de septembre. Le passage semble se terminer à la Þn d'octobre où il se fond dans le début de l'hivernage.
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 27 années de 1969 à 1995 : 19 juin avec un écart type de 13 jours, extrêmes : 5 juin 1982 et 7 août 1969.

× Hivernage

Les petits pics de mi-novembre, début décembre, mi-janvier et Þn janvier ne sont pas expliqués.

¯ Baguage

Les 2 données témoignent seulement du trajet migratoire postnuptial passant par l'Angleterre (sans doute des nicheurs norvégiens, puisque les oiseaux suédois semblent rester continentaux, CRAMP & SIMMONS 1982) :
• individu bagué, juvénile, le 15 août 1963 à Abingdon (Angleterre, 51° 41' N, 1° 7' W) et contrôlé, tué, le 27 décembre 1964 à Liré (à environ 482 km, 1 an, 4 mois et 12 jours plus tard).
• individu bagué, adulte, le 13 août 1967 en Angleterre (52° 6' N, 1° 30' E) et contrôlé, tué, le 20 août 1968 en Maine-et-Loire (47° 18' N, 0° 6' W) (à environ 547 km, 1 an et 7 jours plus tard).

Chevalier sylvain Tringa glareola (Þg. 14)

391 données (1,01 % des données, 17e rang des 40 espèces) ;
123 jours dans l'année (33,7 % de l'année, 19e rang de présence) ;
1,91 individu par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 21 le 31 juillet 1982).

• Historique

MILLET (1864) le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou et en 1868 il nous dit : « Vu une seule fois, sur les bords de la Maine. »
M
AISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de statut.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier sylvain est un migrateur régulier en Maine-et-Loire. En 28 ans (de 1968 à 1995), il a été observé chaque année (21 passages prénuptiaux contre 27 postnuptiaux, 20 années aux deux passages).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est assez discret. Il se déroule en avril-mai. Quelques attardés peuvent encore être rencontrés au début de juin.

× Estivage

La Þn du passage prénuptial se fond avec le début du passage postnuptial.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est de beaucoup le plus important : 88,2 % des données entre le 15 juin et le 16 octobre, soit sur 34 % de l'année. Il commence début juillet. Deux pics se suivent de très près : les adultes Þn juillet-début août puis les juvéniles dans la deuxième décade d'août (GIRARD 1992). Le passage se termine à la Þn de septembre.
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 27 années de 1968 à 1995 : 14 juillet avec un écart type de 16 jours, extrêmes : 15 juin 1992 et 22 août 1970.
Date moyenne de dernière observation postnuptiale sur 26 années de 1968 à 1994 : 17 septembre avec un écart type de 17 jours, extrêmes : 1er août 1969 et 16 octobre 1987.

× Hivernage

Aucune donnée entre le 16 octobre et le 22 mars.

Chevalier guignette Actitis/Tringa hypoleucos (Þg. 15, carte 4)

3 622 données (9,92 % des données, 2e rang des 40 espèces) ;
354 jours dans l'année (97 % de l'année, 2e rang de présence) ;
11,47 individus par donnée en moyenne (« troupe » la plus importante de 1960 à 1995 : 1 500 le 2 août 1981 sur la Loire de La Daguenière à Gennes).
2 données de baguage (avec un intervalle de temps compris entre 11 jours et 1 an, 2 mois, 4 jours, et une distance maximale de 1 334 km).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, qui est très-répandue, est de passage périodique au printemps et à l'été. Elle arrive en avril, et repart en septembre. Elle niche parmi les herbes, au bord des rivières, des étangs et des marais de l'Anjou. Les couvées terminées, les Guignettes se répandent en familles ou vivent isolément au bord des rivières, où on les rencontre jusque vers les premiers jours de septembre, époque où elles disparaissent. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Totanus hypoleucos et le nom synonyme de Petite Alouette de mer. Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique, nichant en Anjou. En 1864, il le classe parmi les oiseaux nicheurs de la fosse de Sorges &emdash; avec un point d'interrogation.
M
AILLET (1890) qualiÞe le Chevalier guignette d'espèce de passage périodique.
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage périodique nichant en Anjou, arrivant en avril et repartant en septembre.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Chevalier guignette est un des limicoles les plus courants en Maine-et-Loire. Il peut être rencontré toute l'année.

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial devient sensible au début d'avril, culmine au début de mai puis baisse jusqu'à la Þn du mois. Puis des observations d'estivants non nicheurs font la jonction avec le début du passage postnuptial.

× NidiÞcation-estivage

La nidiÞcation de l'espèce est occasionnelle sur la Loire depuis 1988 (LERAY & BEAUDOIN 1988) : un maximum de 5 couples ont été recensés en 1990 (Bull. Gr. Angevin Ét. Orn., 1993, 21 (44) : 28).

 

Montsoreau

Loire aval

 

 

Nb couples

Nb jeunes

Nb couples

Nb jeunes

1988

1

 

1

 

 

1989

1

 

2

1 ? (Drain)

?

1990

2

 

3

2 (La Possonnière)

¯ 4

 

 

 

1 (Drain)

?

1991

?

 

?

1 ? (La Possonnière)

?

1992

0

 

0

 

 

1993

0

 

0

 

 

1994

1

 

3

 

 

1995

1

 

0

 

 

1996

1

 

1

 

 

1997

1

 

1

 

 

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial est prépondérant : 56,9 % des données entre le 25 juin et le 17 octobre, soit sur 31,5 % de l'année. Le passage commence dans les derniers jours de juin &emdash; un peu plus précoce que ne le signale GIRARD (1992) qui parle de la première quinzaine de juillet &emdash;, atteint un premier pic de données à la Þn de juillet (adultes) puis un second plus important Þn août-début septembre (juvéniles). En revanche les groupes d'adultes sont plus importants que ceux des jeunes (le premier pic des individus est plus important que le second) témoignant sans doute du passage plus rapide des adultes. Ensuite des observations d'hivernants erratiques peuvent être réalisées tout l'hiver.

¯ Baguage

Une donnée semble indiquer que des oiseaux peuvent transiter par chez nous pour rejoindre la côte atlantique (carte 4) :
• individu bagué, adulte, le 24 août 1971 à Saint-Jean-de-la-Croix et contrôlé, tué, le 28 octobre 1972 en Charente-Maritime (1 an, 2 mois et 4 jours plus tard).
L'autre donnée montre que certaines de nos Guignettes migratrices sont originaires de Scandinavie (carte 4) :
• individu bagué, adulte, le 23 juillet 1972 à Skänor Skåne (Suède, 55° 24' N, 12° 48' E) et capturé, rebagué, le 3 août 1972 à Angers (à environ 1 334 km, 11 jours plus tard), ayant parcouru la distance à la vitesse moyenne d'au moins 121,28 km/j.

× Hivernage

L'espèce peut être rencontrée en petit nombre tout l'hiver.

Tournepierre à collier Arenaria interpres (Þg. 16)

156 données (0,43 % des données, 22e rang des 40 espèces) ;
71 jours dans l'année (19,5 % de l'année, 24e rang de présence) ;
1,94 individu par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 55 le 31 juillet 1972).

• Historique

MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce, de passage accidentel, vient quelquefois sur les bords de la Loire, particulièrement en été et en automne ; elle y vit solitaire, ou rarement par paires, […]. Quelques individus ont niché, dit-on, sur les grèves de la Loire. » Il lui attribue le nom scientiÞque de Strepsilas collaris ou Tringa interpres et le nom synonyme de Coulon-chaud. Il le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou (MILLET 1828, 1864).
M
AYAUD (1958) corrige MILLET (1828) en disant de lui : « Il a cru que nichaient […] Arenaria interpres : erreurs très fréquentes des auteurs du XIXe siècle, provenant de mauvaises interprétations d'observations ou de confusions. »
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage accidentel.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Tournepierre est un migrateur irrégulier aux deux passages en Maine-et-Loire. En 26 ans (de 1970 à 1995), il a été observé 24 années (19 passages prénuptiaux contre 19 postnuptiaux, 14 années aux deux passages).

× Migration prénuptiale

Le passage prénuptial est concentré sur 17 % de l'année : 56,4 % des données entre le 8 avril et le 8 juin. Il se déroule surtout de la mi-avril à la Þn de mai (pic au début de mai).

× Estivage

Pas de donnée entre le 8 juin et le 13 juillet.

× Migration postnuptiale

Le passage postnuptial dure aussi longtemps, du début d'août à la Þn de septembre (16,7 % de l'année), avec deux pics : le premier début août (adultes ?) et le second au début de septembre (juvéniles ?). Les données de novembre et de janvier proviennent d'oiseaux déplacés du littoral où l'espèce hiverne régulièrement (LERAY in RECORBET 1992).

× Hivernage

Seules 2 données hivernales sont connues :
• 1979 : 1 le 7 janvier sur la Loire à Ingrandes ;
• 1990 : 1 le 11 novembre sur la Loire à Saumur.
Ces données continentales hivernales sont exceptionnelles (M
AHÉO 1991).

Phalarope de Wilson Phalaropus/Steganopus tricolor

1 donnée (0,00 % des données, 40e rang des 40 espèces) concernant 1 individu ;
1 jour dans l'année (0,3 % de l'année, 40e rang de présence).

• Historique

Aucune mention au siècle dernier, ni au début de ce siècle.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Phalarope de Wilson est accidentel au passage postnuptial en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Aucune donnée.

× Migration postnuptiale

L'espèce n'a fourni jusqu'à présent qu'une seule observation en Maine-et-Loire :
• 1984 : 1 le 2 novembre 1984 sur la Loire à Saint-Mathurin.
On peut rappeler qu'il s'agissait de l'année des Limicoles américains puisque deux autres espèces américaines ont pu être observées cet automne-là : le Bécasseau tacheté et le Limnodrome à long bec (cf. supra). Le mois de septembre 1984 avait en effet été marqué par un þux perturbé d'ouest à sud-ouest dominant avec fortes rafales d'ouest à nord-ouest les 21 et 22 ayant sans doute amené le Bécasseau tacheté ; le début du mois d'octobre avait été marqué quant à lui par un régime de sud-ouest à ouest jusqu'au 11 avec des vents forts d'ouest à nord-ouest les 4 et 5 ayant sans doute amené le Limnodrome. Le Phalarope quant à lui avait sans doute effectué un périple en France avant d'arriver chez nous : peut-être était-ce l'oiseau observé du 5 au 13 septembre à Gonfreville-l'Orcher en baie de Seine, Seine-Maritime (D
UBOIS & CHN 1986)…
Cette donnée s'inscrit dans les dates habituelles d'observation en France : de 1967 à 1991, « … les deux tiers des données françaises, […] ont été obtenues entre le 10 août et le 13 novembre… » (D
UBOIS & YÉSOU 1992).

Phalarope à bec étroit Phalaropus lobatus

5 données (0,01 % des données, 37e rang des 40 espèces) concernant 3 individus ;
4 jours dans l'année (1,1 % de l'année, 37e rang de présence).

• Historique

Aucune mention au siècle dernier, ni au début de ce siècle.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Phalarope à bec étroit est accidentel à l'automne en Maine-et-Loire.

× Migration prénuptiale

Aucune donnée.

× Migration postnuptiale

Le Phalarope à bec étroit n'a fourni que 2 données postnuptiales :
• 1980 : 1 probable au lac du Verdon/Cholet le 9 décembre ;
• 1990 : 1 juvénile au lac de Maine/Angers du 25 au 30 août.
On peut ajouter à ces données, celle d'un individu le 3 septembre 1981 sur le lac de Rillé, à la limite de Maine-et-Loire et de l'Indre-et-Loire.
Les deux dernières données s'inscrivent bien dans la période d'observation à la côte : août à octobre (L
E BAIL in RECORBET 1992). La première, attribuée à cette espèce mais de façon non certaine, est plus douteuse dans la mesure où cette espèce hiverne à cette époque dans l'océan indien.

Phalarope à bec large Phalaropus fulicarius

9 données (0,02 % des données, 35e rang des 40 espèces) concernant 9 à 11 individus ;
8 jours dans l'année (2,2 % de l'année, 35e rang de présence) ;
1,22 individu par donnée en moyenne (troupe la plus importante de 1960 à 1995 : 2 le 13 septembre 1993).

• Historique

MILLET (1864) le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou et en 1868 il nous dit : « Vu une seule fois, en novembre 1839, sur les bords de la Loire, près Saumur. Musée de Saumur. M. Courtillé. »
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage accidentel.

• Statut actuel en Maine-et-Loire

Le Phalarope à bec large est accidentel à l'automne et en hiver en Maine-et-Loire à la faveur de coups de vent d'ouest.

× Migration prénuptiale

Aucune donnée.

× Migration postnuptiale et hivernage

Le Phalarope à bec large est plus fréquent que celui à bec étroit, 7 années fournissant des observations postnuptiales :
• 1978 : 1 trouvé mort près de Cholet le 14 décembre ;
• 1983 : 1 sur la Loire près de Blaison-Gohier du 18 au 22 octobre ;
• 1991 : 1 au lac de Maine/Angers le 22 octobre ;
• 1992 : 1 à Beaurepaire le 21 novembre ;
• 1993 : 2 le 13 septembre et 1 le 18 septembre au lac du Verdon/Cholet, 2 le 14 septembre à Chevigné et 1 au lac de Maine/Angers le 21 septembre.
• 1995 : 1 juvénile a été observé au lac de Maine/Angers du 8 au 12 septembre.
• 1996 : 1 juvénile a été observé au lac de Maine/Angers du 8 au 9 octobre.
Dates extrêmes postnuptiales : 8 septembre 1995 et 14 décembre 1978.

Autres espèces

Au siècle dernier, diverses autres espèces ont été signalées sans qu'il soit possible de contrôler l'exactitude des identiÞcations. Il s'agit des espèces suivantes :

• Bécasseau violet Calidris maritima

MAISONNEUVE (1903) qualiÞe l'espèce de très rare.

• Bécassine double Gallinago media

Une tuée près d'Ingrandes, une observée sur l'étang de la Bosse noire près de Cholet ; rencontrée plusieurs fois par M. de BARACÉ. Son statut est résumé ainsi : « de passage accidentel, rare (mars) » (VINCELOT 1854).
M
ILLET (1868) nous dit : « Vue à Cholet, une seule fois, par M. Guillou. »
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de passage accidentel, repartant en mars.
Les critères d'identiÞcation étaient-ils bien connus à l'époque, même pour des oiseaux tués et tenus en main ? Ne s'agissait-il pas tout simplement de grosses Bécassines des marais Gallinago gallinago &emdash; le poids de certains individus pouvant s'approcher de celui d'une Bécassine double (C
RAMP & SIMMONS 1982) ?

• Bécassine pygmée ou erratique Scolopax peregrina (?)

MILLET (1868) nous dit : « Vue une seule fois, à Cholet, par M. Guillou. » De quelle espèce pouvait-il bien s'agir, la Bécassine à queue pointue Gallinago stenura et les différentes races holarctiques de Bécassine des marais ne différant guère en taille ? Pouvait-il s'agir du Bécasseau falcinelle Limicola falcinellus qui ressemble vaguement à une bécassine miniature (la Bécassine sourde étant bien connue par ailleurs) ?

• Barge de Meyer Limosa meyeri (?)

MAISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de statut.

• Chevalier grivelé Actitis macularia

Un « Chevalier perlé Totanus macularia » tué sur l'étang de Marson pourrait correspondre à cette espèce (VINCELOT 1854)…
M
AISONNEUVE (1903) classe l'espèce &emdash; le Chevalier perlé Totanus macularia &emdash; parmi les espèces de passage accidentel et le qualiÞe de rare.


Remerciements

Je tiens à remercier Jean-Claude BEAUDOIN et Alain GENTRIC qui ont pris la peine de relire ce travail et m'ont ainsi permis de l'améliorer, Olivier GABORY qui a bien voulu m'apporter quelques précisions sur l'Œdicnème criard qu'il suit avec attention dans les Mauges, Jean-Paul LE MAO pour son travail de collecte des données de baguage, Victor LERAY pour les données de Chevalier guignette.
Je remercie également tous les bagueurs et les centres de baguage qui ont pris le temps de répondre à ma demande de données de baguage : Sue A
DAMS pour le BTO Ringing Scheme soutenu par le British Trust for Ornithology et le Joint Nature Conservation Committee (Irlandes du nord et du sud, Pays de Galles, Angleterre), Waller FOKEN de la Vogelwarte Helgoland (Allemagne), P. FRIEDRICH de la Beringungszentrale Hiddensee (Allemagne), Ángel GÓMEZ MANZANEQUE de l'OfÞcina de Anillamiento d'Icona (Espagne), Irina KHARITONOVA du centre de baguage de Moscou (Russie), P. NEOPHYLOU de la Société ornithologique chypriote, R. PATAPAVICIUS du Muséum de Kaunas (Lithuanie), Kjeld Tommy PEDERSEN du centre de baguage de Copenhague (Pays-Bas), Aevar PETERSEN de l'Institut d'histoire naturelle de Reykjavik (Islande), Jarmo RUOHO du Muséum d'histoire naturelle d'Helsinki (Finlande), Bo SÄLLSTRÖM du centre de baguage de Stockholm (Suède), Gerrit SPEEK de la Vogeltrekstation Arnhem (Pays-Bas), Dirk TANGER (Pays-Bas), Lajos VARGA du centre de baguage de BirdLife Hungary (Hongrie), Anna ZAWADZKA du centre de Gdansk (Pologne), Thomas ZUNA&endash;KNATKY du centre de baguage de BirdLife Österreich (Autriche) et les correspondants dont je n'ai pu déchiffrer la signature manuscrite (Centre de baguage de Rønde, Danemark)


Erratum de la première partie (crex n° 3)

La donnée de Pluvier guignard d'avril 1996 (note au bas de la page 46) provient de Montreuil-Bellay et non de Doué-la-Fontaine.


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Sommaire du Crex n° 4, 1999