Sommaire
du Crex n° 4, 1999
Statut des Limicoles Aves
charadrii en Maine-et-Loire.
Synthèse des
observations de 1972 à 1995 et des données de
baguage.
2de partie : des bécassines aux
phalaropes
(1re partie : de lHuîtrier Pie bavarde aux
bécasseaux)
Alain
FOSSÉ
1999, Crex, 4 :
29-56
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Résumé : De 1972
à 1995, les ornithologues angevins ont pu observer
40 espèces de Limicoles dans le
département de Maine-et-Loire.
Le cumul des quelque 36 500 données ainsi
recueillies a permis de visualiser la phénologie des
33 espèces les plus courantes sous forme de
graphique.
Un rappel historique et des données de baguage
complètent cette présentation du statut des
Limicoles angevins.
Liste des
40 espèces observées en
Maine-et-Loire
Huîtrier
pie Haematopus ostralegus Crex 3 : 36
Échasse
blanche Himantopus himantopus Crex 3 : 38
Avocette
élégante Recurvirostra avosetta Crex 3 : 38
dicnème
criard Burhinus oedicnemus Crex 3 : 40
Glaréole
à collier Glareola
pratincola Crex 3 : 41
Petit
Gravelot Charadrius dubius Crex 3 : 41
Grand
Gravelot Ch. hiaticula Crex 3 : 43
Gr.
à collier interrompu Ch. alexandrinus Crex 3 : 45
Pluvier
guignard Ch. morinellus Crex 3 : 46
Pluvier
doré Pluvialis
apricaria Crex 3 : 46
Pluvier
argenté Pl. squatarola Crex 3 : 48
Vanneau
huppé Vanellus vanellus Crex 3 : 49
Bécasseau
maubèche Calidris
canutus Crex 3 : 51
Bécasseau
sanderling C. alba Crex 3 : 51
Bécasseau
minute C. minuta Crex 3 : 53
Bécasseau
de Temminck C. temminckii Crex 3 : 53
Bécasseau
tacheté C. melanotos Crex 3 : 55
Bécasseau
cocorli C. ferruginea Crex 3 : 56
Bécasseau
variable C. alpina Crex 3 : 56
Bécasseau
rousset Tryngites
subruÞcollis Crex 3 : 58
Combattant
varié Philomachus
pugnax Crex 3 : 58
Bécassine
sourde Lymnocryptes minimus p. 29
Bécassine
des marais Gallinago gallinago p. 30
Limnodrome
à long bec Limnodromus
scolopaceus p. 32
Bécasse
des bois Scolopax rusticola p. 32
Barge
à queue noire Limosa
limosa p. 35
Barge
rousse L. lapponica p. 38
Courlis
corlieu Numenius phaeopus p. 38
Courlis
cendré N. arquata p. 40
Chevalier
arlequin Tringa erythropus p. 40
Chevalier
gambette Tr. totanus p. 42
Chevalier
stagnatile Tr. stagnatilis p. 44
Chevalier
aboyeur Tr. nebularia p. 44
Chevalier
culblanc Tr. ochropus p. 46
Chevalier
sylvain Tr. glareola p. 47
Chevalier
guignette Actitis hypoleucos p. 47
Tournepierre
à collier Arenaria
interpres p. 49
Phalarope
de Wilson Phalaropus tricolor p. 51
Phalarope
à bec étroit Ph.
lobatus p. 51
Phalarope
à bec large Ph.
fulicarius p. 51
Autres espèces p. 52
Bécassine sourde Lymnocryptes minimus (Þg. 1)
66 données (0,18 % des
données, 30e rang des
40 espèces) ;
50 jours dans l'année (13,7 % de
l'année, 30e rang de
présence) ;
3,77 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : ¯ 55 le
8 janvier 1983).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique, arrive et repart comme la
précédente [la Bécassine des
marais], avec laquelle on la rencontre quelquefois,
mais toujours en petit nombre. Nous ignorons si elle niche
en Anjou. » Pourtant il la classe parmi les
oiseaux de passage périodique, nichant en Anjou
&emdash; avec un point d'interrogation cependant. Il lui
attribue le nom scientiÞque de Scolopax
gallinula.
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant
en septembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
La Bécassine sourde est un
migrateur et un hivernant régulier en Maine-et-Loire.
En 27 ans (de 1969 à 1995), elle a
été observée 24 années. Sa
phénologie et ses effectifs sont bien sûr
difÞciles à évaluer du fait de sa
discrétion.
× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial se
déroule sans doute en mars-avril.
× Estivage
Aucune donnée entre le
27 avril et le 16 août.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial a sans doute lieu
de la Þn de septembre à la Þn
d'octobre.
× Hivernage
Entre les deux passages des oiseaux
peuvent être levés durant tout
l'hiver.
Bécassine
des marais Gallinago
gallinago (Þg. 2,
carte 1)
2 858 données
(7,83 % des données, 3e rang des
40 espèces) ;
300 jours dans l'année (82,2 % de
l'année, 5e rang de
présence) ;
14,18 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 850 le
30 décembre 1982).
20 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 2 jours et 7 ans, 3 mois,
21 jours, et une distance comprise entre 71 et
2 328 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique, arrive vers la Þn de
l'été, passe l'automne et l'hiver en Anjou, et
repart au mois de mars ; cependant un grand nombre ne
quitte pas le pays et niche parmi les herbes des bords
marécageux de l'Authion, du Thouet, ainsi que dans
les marais de Cantenay, etc. Nous n'avons pas vu les
ufs. [
] Très-commune
à l'automne et pendant l'hiver, dans tous les lieux
marécageux. » Il lui attribue le nom
scientiÞque de Scolopax gallinago. En 1828, il
la classe parmi les oiseaux de passage périodique,
nichant en Anjou (inversion avec la Bécasse ?).
En 1864, il dit à propos de l'Authion : « niche dans les herbes. » et il la
classe également, à propos de Sorges, parmi
les oiseaux nicheurs.
MAISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de
statut.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
La Bécassine des marais est un
hivernant et un migrateur commun en Maine-et-Loire qui peut
être observé de la Þn de juillet au
début de mai.
 
× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial paraît
triphasique avec des pics au début de février,
au début de mars (le plus important) puis un petit
dernier à la mi-avril.
Date moyenne de dernière observation
prénuptiale sur 26 années de 1969
à 1995 : 26 avril, avec un écart
type de 9 jours, extrêmes :
5 avril 1982 et 15 mai 1977 (sans tenir
compte des dates de juin).
× NidiÞcation-estivage
L'interprétation des deux
données de juin (5 et 9 juin) est
difÞcile : oiseaux blessés, erratisme
d'oiseaux non reproducteurs (d'origine briéronne par
exemple)
? À noter que l'espèce a
niché au moins une fois, en 1977, sur une prairie
alluviale de fauche à Corzé :
4 ufs trouvés le 14 mai,
3 poussins le lendemain, soit une ponte vers les
23-25 avril
(BEAUDOIN et al. 1979). De plus, en 1985, trois
données de parades et d'alarmes du 27 avril au
21 juin suggèrent une tentative de reproduction
près de Corné
(BEAUDOIN et al. 1987).
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial semble se faire en
trois vagues avec des pics à la Þn d'août
(adultes ?), à la mi-septembre et au
début d'octobre. Le pic de septembre semble atypique
en comparaison avec la synthèse de
GIRARD (1992)
où est noté au contraire un creux en
septembre.
Date moyenne de première observation
postnuptiale sur 27 années de 1969 à
1995 : 29 juillet, avec un écart type de
10 jours, extrêmes :
13 juillet 1970 et
20 août 1979.
× Hivernage
Les effectifs hivernaux sont variables et
dépendent bien sûr des conditions
météorologiques qui peuvent entraîner un
afþux temporaire (cf. troupe la plus importante
ci-dessus).
¯ Baguage
Les oiseaux en migration ou hivernant en
Maine-et-Loire ont été bagués
juvéniles en Pologne, en Allemagne, en
Finlande.
Les autres ont été bagués lors de leur
migration postnuptiale, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en
Tchécoslovaquie, en Allemagne
(carte 1).
Limnodrome/Bécassin
à long bec Limnodromus
scolopaceus
74 données (0,2 % des
données, 28e rang des
40 espèces) concernant
2 individus ;
55 jours dans l'année (15,1 % de
l'année, 27e rang de
présence).
Historique
Aucune mention au siècle dernier,
ni au début de ce siècle.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Limnodrome à long bec est
accidentel au passage postnuptial en
Maine-et-Loire.
× Migration
prénuptiale
Aucune donnée.
× Migration
postnuptiale
L'espèce a effectué
2 séjours prolongés lors de
2 années consécutives :
1984 : un immature du 6 octobre
au 11 novembre au lac de Maine/Angers, soit un
séjour de 37 jours ;
1985 : un immature du
23 novembre au 15 décembre sur la Loire
près de Saumur, soit un séjour de
23 jours.
En ce qui concerne l'année 1984, on peut rappeler
qu'il s'agissait de l'année des Limicoles
américains puisque deux autres espèces
américaines ont pu être observées cet
automne-là : le Bécasseau tacheté
(cf. supra) et le Phalarope de Wilson (cf. infra). Le mois de septembre 1984 avait en effet
été marqué par un þux
perturbé d'ouest à sud-ouest dominant avec
fortes rafales d'ouest à nord-ouest les 21 et
22 ; le début du mois d'octobre avait
été marqué quant à lui par un
régime de sud-ouest à ouest jusqu'au 11 avec
des vents forts d'ouest à nord-ouest les 4 et 5,
c'est-à-dire les jours précédant
l'observation du Limnodrome.
À noter qu'un Limnodrome sp. &emdash; le
même ? &emdash; avait été
observé deux mois auparavant (le 28 septembre)
dans les marais de Guérande, Loire-Atlantique
(FRÉMONT in RECORBET 1992), à moins que nous ayons rencontré celui
observé du 21 septembre au 6 octobre
au Havre, Seine-Maritime
(DUBOIS &
CHN 1986)
Bécasse
des bois Scolopax
rusticola (Þg. 3,
carte 2)
268 données (0,73 % des
données, 19e rang des
40 espèces) ;
140 jours dans l'année (38,4 % de
l'année, 18e rang de
présence) ;
1,92 individu par donnée en moyenne.
7 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 1 mois, 18 jours et
2 ans, 9 mois, 14 jours, et une distance
comprise entre 41 et 2 575 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
qui est très-commune, est de passage
périodique ; elle arrive vers les premiers jours
d'octobre, passe l'hiver et repart au mois de mars
cependant quelques couples restent en Anjou et nichent dans
les taillis. [
] Elle niche
ordinairement tous les ans dans les forêts de
Longuenée et d'Ombrée, arrondissement de
Segré ; dans celles de Baugé, le parc de
Verri, près Saumur ; les forêts de Vezins
et de Cholet ; les bois de Trélazé, de la
Haie, près d'Angers, etc. » Il la
classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne
nichant point en Anjou (inversion avec la Bécassine
ordinaire ?). Dans son supplément (1868), il
nous parle ainsi de la Petite Bécasse Scolopax
rusticola parva : « Variété d'un tiers moins grande
que la Bécasse ordinaire. Vue une seule fois, par
M. R. de Baracé. »
En 1885 et 1886, le statut de l'espèce en
Maine-et-Loire est le suivant : «
arrivée en octobre,
départ en mars, niche en avril,
mai
» (TERNIER 1904).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces
sédentaires et de passage périodique ne
nichant pas en Anjou, arrivant en octobre et repartant en
mars.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
La Bécasse est un migrateur et un
hivernant commun en Maine-et-Loire. Les nicheurs sont
principalement localisés dans le Baugeois.
Oiseau forestier discret, la Bécasse est sans doute
sous-détectée par les ornithologues et pour
bien cerner son statut il serait intéressant de
connaître les données
cynégétiques locales et notamment les
résultats des opérations de baguage
entreprises depuis 5 ou 6 ans dans le
département (18 bécasses auraient
été ainsi baguées au cours de l'hiver
1995-1996).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est sensible
du début de février à la Þn
d'avril avec peut-être trois pics : Þn
février-début mars, mi-mars et Þn
mars-début avril, ce qui est cohérent avec la
littérature
(CRAMP &
SIMMONS 1983,
HOODLESS 1995). Ensuite le petit pic de mi-mai correspond à la
croule.
× NidiÞcation-estivage
Les données de la Þn de mai
à la Þn de juillet concernent des nicheurs.
FADAT (1996)
classe le département de Maine-et-Loire parmi les
départements ayant, en 1994, un taux d'occupation des
territoires de reproduction compris entre 1 et 25 %
(inférieur à la moyenne nationale qui est
proche de ce dernier chiffre). Il est étonnant que
pour un oiseau dit sédentaire dans l'ouest de son
aire de répartition
(FADAT in YEATMAN-BERTHELOT 1991, FADAT 1996), il n'y ait aucune observation entre le
28 juillet (si on exclut l'unique donnée
d'août) et le 14 octobre ; l'explication
vient sans doute de la faible fréquentation des
milieux favorables à cette époque par les
observateurs et peut-être aussi de la
discrétion de l'espèce liée à la
mue qui se déroule à cette époque
(CRAMP &
SIMMONS 1982).
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial et
l'arrivée des hivernants se déroulent
essentiellement en novembre (pic à la Þn de
novembre), avec une arrivée qui peut débuter
dès la mi-octobre. Son arrivée est
peut-être mal détectée &emdash; il
faudrait connaître les prises des chasseurs &emdash;,
MILLET (1828,
cf. supra) la signalant dès les premiers jours
d'octobre. En Grande-Bretagne,
HOODLESS (1995) ne la signale cependant pas avant la deuxième
semaine d'octobre dans le nord du pays et même dix
jours plus tard dans le sud ; en Finlande, la migration
commence dans la première moitié d'octobre et
en Scandinavie de mi- à Þn octobre, la
majorité des oiseaux étant dans leurs
quartiers d'hivernage vers la Þn de novembre
(CRAMP &
SIMMONS 1982).
Les mouvements sont ensuite fonction du gel sur les
différents sites d'hivernage.
Date moyenne de première observation
postnuptiale sur 22 années de 1971 à
1994 : 7 novembre, avec un écart type de
15 jours, extrêmes :
14 octobre 1979 et
8 décembre 1985.
× Hivernage
L'espèce peut être
contactée tout l'hiver.
¯ Baguage
Il s'agit en grande majorité
d'oiseaux nord-européens et plus
particulièrement Þnlandais ou russes pour ce
qui concerne les oiseaux angevins (carte 2) :
® un
oiseau (probablement Þnlandais) a été
bagué le 23 avril 1987 en migration
prénuptiale (nidiÞcation ?) sur
l'île de Lågskär en Finlande (59° 50'
N, 19° 56' E) et contrôlé, tué, le
6 février 1990 à
Bécon-les-Granits (à environ
2 073 km, 2 ans, 9 mois et 14 jours
plus tard) ;
® un
individu bagué, > 1re année, le 26 juillet 1958 vers
Kälviä (Finlande, 63° 54' N, 23° 6' E)
et contrôlé, le 11 janvier 1959 vers
Chemillé (à environ 2 575 km,
5 mois et 16 jours plus tard), ayant parcouru la
distance à la vitesse moyenne de
15,24 km/j ;
® un
individu bagué en migration en Russie repris en
Maine-et-Loire
(GOSSMANN et al. 1998).
Leur trajet passe par les Pays-Bas :
individu bagué, adulte, le
9 novembre 1975 à (Pays-Bas, 52° 54'
N, 5° 30' E) et contrôlé, tué, le
27 décembre 1975 à (à environ
750 km, 1 mois et 18 jours plus tard), ayant
parcouru la distance à la vitesse moyenne de
15,63 km/j.
Les bécasses sont Þdèles à leur
site d'hivernage au cours du même hiver, si le gel ne
les en déloge pas : d'après
Stéphane
GRANDIN (com.
pers.), technicien cynégétique qui participe
au baguage hivernal de l'espèce dans le
département, il n'est pas rare de reprendre le
même oiseau à quelques jours d'intervalle.
D'une année sur l'autre, en revanche, l'espèce
peut changer de site dans la même
région :
® 4 bécasses
avaient été baguées en hivernage, 1 ou
2 hivers plus tôt dans l'ouest de la France (dans
des sites situés à des distances comprises
entre 41 et 222 km).
Barge
à queue noire Limosa limosa (Þg. 4 à 6, carte 3)
2 830 données
(7,75 % des données, 4e rang des
40 espèces) ;
230 jours dans l'année (63 % de
l'année, 12e rang de
présence) ;
576,21 individus par donnée en moyenne (troupe
la plus importante de 1960 à 1995 :
c. 30 000 du 10 au 14 mars 1987 sur les
Basses Vallées Angevines).
9 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 1 mois, 7 jours et 7 ans,
11 mois, 3 jours, et une distance comprise entre
549 et 789 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique au printemps, arrive par
troupes nombreuses, vers la Þn de février, et
jusqu'aux premiers jours d'avril, époque de son
départ. Elle n'a pas été
observée au passage d'automne ; peut-être
qu'à cette saison elle passe sans
s'arrêter ? [
] Ces oiseaux
se réunissent toujours en grand nombre, quelquefois
par milliers, dans les marais et les prairies
inondées qui bordent les rivières, où
ils sont alors à gué. [
] On la rencontre près de la Baumette, dans l'île
Saint-Aubin ; à Écouþant, Cantenay,
Briolay (sic), Soucelles, Soulaire, Tiercé,
Saint-Mathurin, Beaufort, etc. » Il lui
attribue le nom scientiÞque de Limosa melanura et les noms vulgaires de Bécasse de mer ou de
Berge. Il la classe parmi les oiseaux de passage
périodique, ne nichant point en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant
en février et repartant en avril.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
La Barge à queue noire est un
migrateur régulier aux deux passages en
Maine-et-Loire.


× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est le plus
important, les Basses Vallées Angevines étant
un site essentiel pour la pose des oiseaux des Pays-Bas
(race limosa) à leur retour de
Sénégambie et de Guinée-Bissau. Le gros
du passage a lieu de la Þn de février à
la Þn de mars (61,8 % des données
annuelles en 1 mois &emdash; du 20 février
au 21 mars inclus), avec un pic dans la première
décade de mars. Les premiers oiseaux sont
observés dès le début de
février, voire dès la Þn de janvier.
L'importance annuelle des poses est très variable,
fonction du niveau d'inondation des prairies
(BEAUDOIN & CORMIER 1973).
Date moyenne de première observation
prénuptiale sur 34 années de 1961
à 1995 : 9 février avec un
écart type de 9 jours, extrêmes :
22 janvier 1989 et
3 mars 1986.
Date moyenne de dernière
observation prénuptiale sur 33 années
de 1962 à 1995 : 25 avril, avec un
écart type de 17 jours, extrêmes :
18 mars 1964 et 27 mai 1982.
¯ Baguage
Les oiseaux prénuptiaux,
bagués en période de nidiÞcation ou au
début de la migration postnuptiale, provenaient des
Pays-Bas (7 cas), d'Allemagne (1 cas) ou de
Belgique (1 cas) (carte 3).
× Estivage
Le passage prénuptial diminue
progressivement jusqu'à la Þn de mai (race islandica ?) pour reprendre alors avec l'apparition
des premiers migrateurs postnuptiaux au mois de juin
(race limosa).
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est très
étalé : du début de juin à
la Þn d'octobre (pic Þn juillet-début
août). Les données concernent alors surtout des
oiseaux isolés ou en petits groupes sur la Loire (les
Basses Vallées ne sont plus guère
concernées).
Date moyenne de première observation
postnuptiale sur 28 années de 1968 à
1995 : 4 juillet, avec un écart type de
16 jours, extrêmes : 9 juin 1992
et 4 août 1970.
Date moyenne de dernière observation
postnuptiale sur 27 années de 1968 à
1994 : 25 septembre, avec un écart type de
22 jours, extrêmes :
8 août 1969 et 4 novembre 1991
(depuis lors, observée du 5 novembre au
4 décembre 1996 au lac de
Maine/Angers).
× Hivernage
Aucune donnée entre le
4 novembre et le 22 janvier.
Barge
rousse Limosa
lapponica (Þg. 7)
130 données (0,36 % des
données, 23e rang des
40 espèces) ;
73 jours dans l'année (20 % de
l'année, 22e rang de
présence) ;
2,05 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 50 le
15 septembre 1981).
Historique
MILLET (1828) nous dit, laconiquement : « Cette
espèce, de passage accidentel, paraît
quelquefois au printemps. » Il lui attribue le
nom scientiÞque de Limosa rufa. Il la classe
parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage accidentel.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
La Barge rousse est un migrateur
régulier en petit nombre aux deux passages en
Maine-et-Loire. En 23 ans (de 1972 à 1994), elle
a été observée chaque année
(21 passages prénuptiaux contre
22 postnuptiaux, 19 années aux deux
passages).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial se situe en
mai, quelques individus pouvant apparaître dès
le début de mars.
× Estivage
Aucune donnée entre le 3 juin
et le 24 juillet.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est plus important
(63,1 % des données entre le 24 juillet et
le 6 novembre, soit sur 29 % de l'année).
Il se déroule essentiellement en septembre, mais les
premiers migrateurs peuvent être observés
dès la Þn de juillet, et les derniers
traînent jusqu'à la Þn
d'octobre.
× Hivernage
Aucune donnée entre le
6 novembre et le 17 février.
Courlis
corlieu Numenius
phaeopus (Þg. 8)
119 données (0,33 % des
données, 25e rang des
40 espèces) ;
63 jours dans l'année (17,3 % de
l'année, 25e rang de
présence) ;
3,09 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 43 le
7 août 1989).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage accidentel, est très-rare en Anjou ;
on la rencontre quelquefois au mois d'avril, par petites
troupes, qui fréquentent les mêmes lieux que la
précédente [le Courlis
cendré]. » Il le classe parmi
les oiseaux de passage accidentel en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage accidentel.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Corlieu est un migrateur
régulier en petit nombre aux deux passages en
Maine-et-Loire. En 24 ans (de 1971 à 1994), il a
été observé 22 années
(22 passages prénuptiaux contre
17 postnuptiaux, 15 années aux deux
passages).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est
prédominant (65,3 % des données entre le
29 mars et le 30 mai, soit sur 17,3 % de
l'année). Il se déroule en avril-mai avec un
pic à la Þn d'avril, d'où le nom
d'« avrillot » qui lui est parfois
donné
(GURLIAT in RECORBET 1992). Les données de juin concernent sans doute des
oiseaux non reproducteurs erratiques.
× Estivage
Les deux données des 11 et
23 juin sont difÞciles à rattacher
à un quelconque passage, à moins qu'il ne
s'agisse d'erratisme estival de non-reproducteurs ou
d'oiseaux handicapés. Sans compter ces deux
dates,
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial a lieu
essentiellement de la Þn de juillet à la
Þn d'août (pic au début
d'août).
× Hivernage
Deux données hivernales :
23 novembre 1985 et 28 décembre
1994.
Courlis
cendré Numenius arquata (Þg. 9, carte 4)
1 116 données
(3,06 % des données, 13e rang
des 40 espèces) ;
292 jours dans l'année (80 % de
l'année, 7e rang de
présence) ;
11,97 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 700 le
3 mars 1962).
1 donnée de baguage.
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique, arrive au mois de novembre, et
repart à la Þn de mars. On la rencontre par
troupes de dix à vingt individus, sur les bords de la
Loire ainsi que des autres rivières d'Anjou ;
mais plus ordinairement dans les marais et les prairies
humides. » Il lui attribue les noms vulgaires
de Colin, Courbe-jeau, Bécasse de mer. Il le classe
parmi les oiseaux de passage périodique, ne nichant
point en Anjou.
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant
en novembre et repartant en mars.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Courlis cendré peut être
observé quasiment toute l'année &emdash; et
tous les ans &emdash; en Maine-et-Loire, comme migrateur et
hivernant. Il niche occasionnellement dans le
département.

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est le plus
important (56,9 % des données entre le
1er janvier et le 31 mars, soit sur
24,7 % de l'année). Le début du passage
est difÞcile à isoler de la Þn de
l'hivernage, le pic se situe au début de
février, la Þn vers la Þn de mars ou le
début d'avril. Un deuxième passage a lieu en
avril-mai, avec un pic à la Þn d'avril ou au
début de mai, un mois plus tard que celui
signalé par
GIRARD (1992).
× NidiÞcation-estivage
Les données depuis la Þn de
mai à la Þn de juillet concernent des oiseaux
qui ont niché (1994 et sans doute 1995), ou au moins
tenté de le faire :
1979 : 1 individu fait
diversion le 21 avril sur une prairie de Soucelles (non
revu le 6 mai) ;
1980 : 1 couple avec
mâle chanteur et femelle alarmant le 11 mai sur
une prairie de Soucelles (non revus le 25 mai) ;
1 couple avec chant le 16 mai sur une prairie
à moutons en bordure des landes de
Milly-le-Meugon ;
1982 : 1 les 25 avril et
1er mai sur une prairie de
Soucelles ;
1984 : 1 couple de la
Þn de janvier à la mi-juin à
Brain-sur-l'Authion, sans parades
évidentes ;
1986 : 1 couple alarme le
6 mai sur la champagne de
Méron/Montreuil-Bellay ;
1993 : 1 couple alarme le
5 juin au Mesnil-en-Vallée, en vallée de
la Tau ;
1994 : 3 jeunes le
5 juillet à Saint-Germain-des-Prés, en
vallée de la Tau
(BLOND et
al. 1996) ;
1995 : sans doute un jeune le
14 mai sur le même site
(BLOND et
al. 1996).
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial commence à
la Þn de juillet, atteint un pic à la
mi-septembre pour se terminer vers la mi-octobre.
× Hivernage
Les données d'hivernage
s'accroissent progressivement jusque vers le début de
décembre. Les données hivernales sont fonction
des fronts froids. Ainsi le pic du début de
décembre est lié à l'irruption de
l'espèce lors de l'hiver 1989-1990 : plus de
600 oiseaux étaient présents sur une
dizaine de sites durant la deuxième décade de
décembre à la suite d'une vague de froid
(Bull. Gr. Angevin Ét. Orn., 1993, 21
(44) : 25).
¯ Baguage
Une donnée concerne un oiseau
né en Finlande :
individu bagué, poussin, le
28 mai 1961 vers Järvenpää
(Finlande, 60° 42' N, 24° 48' E) et
contrôlé, le 2 janvier 1962 vers
Bouchemaine (à environ 2 411 km,
7 mois et 5 jours plus tard), ayant parcouru la
distance à la vitesse moyenne de
11,01 km/j.
Chevalier
arlequin Tringa
erythropus (Þg. 10,
carte 4)
507 données (1,39 % des
données, 16e rang des
40 espèces) ;
168 jours dans l'année (46 % de
l'année, 16e rang de
présence) ;
2,81 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 170 le
7 août 1989).
2 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 1 mois, 11 jours et
2 mois, 5 jours, et une distance comprise entre
818 et 951 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique au printemps et à
l'automne, voyage par petites troupes, ou bien par couples,
qu'on rencontre assez fréquemment sur les bords de la
Loire, ainsi que des autres rivières et des marais de
l'Anjou. Le passage du printemps commence en mars, rarement
plutôt, et se prolonge en avril ; celui d'automne
a lieu pendant le mois de septembre, ainsi que dans les
premiers jours d'octobre ; rarement en
hiver. »Il lui attribue le nom
scientiÞque de Totanus fuscus et les noms
synonymes de Barge brune, Chevalier brun. Il le classe parmi
les oiseaux de passage périodique, ne nichant point
en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant
en mars et en septembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier arlequin est un migrateur
régulier aux deux passages en Maine-et-Loire
(observé chaque année aux deux passages de
1969 à 1995, sauf 1970 pour laquelle aucune
donnée prénuptiale n'a pu être
retrouvée).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial se situe
principalement en avril-mai (oiseaux d'Afrique tropicale),
les premiers arlequins pouvant apparaître dès
le début de mars (oiseaux de la côte atlantique
et du Maghreb,
GIRARD 1992).
Date moyenne de première observation
prénuptiale sur 32 années de 1962
à 1995 : 4 avril, avec un écart type
de 20 jours, extrêmes :
9 février 1986 et
12 mai 1964.
× Estivage
Les données de juin sont sans
doute le fait d'estivants non reproducteurs
erratiques.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est le plus
marqué (50 % des données entre le
14 août et le 22 octobre, soit sur
19,2 % de l'année contre 33,2 % des
données entre le 6 avril et le 25 mai, sur
13,7 % de l'année). Il se déroule
essentiellement de la mi-août à la mi-octobre
avec un pic à la mi-septembre, mais les premiers
migrateurs &emdash; les femelles ?
(GIRARD 1992)
&emdash; peuvent être notés dès la
mi-juillet et des traînards peuvent être
observés jusqu'à la Þn de novembre.
Date moyenne de dernière observation
postnuptiale sur 26 années de 1969 à
1994 : 25 octobre, avec un écart type de
26 jours, extrêmes :
4 septembre 1985 et
14 décembre 1982.
¯ Baguage
Les 2 données
témoignent seulement du trajet migratoire postnuptial
passant par l'Allemagne (carte 4).
× Hivernage
La donnée du 9 février
est la seule entre le 14 décembre et le
8 mars et correspond sans doute au déplacement
d'un oiseau du littoral où l'espèce hiverne
parfois en petit nombre
(LE BAIL in RECORBET 1992).
Chevalier
gambette Tringa
totanus (Þg. 11, carte 4)
2 143 données
(5,87 % des données, 7e rang des
40 espèces) ;
310 jours dans l'année (84,9 % de
l'année, 4e rang de
présence) ;
6,25 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 300 le
25 mars 1962).
2 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 1 mois, 19 jours et
9 mois, 4 jours et une distance comprise entre
1 282 et 1 323 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique au printemps et à
l'automne, arrive au mois de mars, et repart vers la
Þn d'avril, pour ne revenir que vers la Þn
d'août, et repartir en septembre. on la rencontre par
petites troupes, par couples, et même isolément
au bord des rivières, des marais, des étangs
et quelquefois des petites mâres. Elle
fréquente les bouères de la Loire, les bords
de la Mayenne et de la Sarthe, ainsi que les marais de
Cantenay, de Longué, etc. » Il lui
attribue le nom scientiÞque de Totanus calidris ou Chevalier aux pieds rouges, Chevalier rayé. Il le
classe parmi les oiseaux de passage périodique, ne
nichant point en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique ne nichant pas en Anjou, arrivant
en mars et repartant en avril puis revenant en août
pour repartir en septembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier gambette est un migrateur
commun et régulier aux deux passages en
Maine-et-Loire. En pratique il peut être
rencontré du début de mars au début
d'octobre.

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est le plus
marqué (68,2 % des données entre le
2 mars et le 14 juin, soit sur 28,8 % de
l'année). Il semble que l'on puisse distinguer
4 pics successifs correspondant sans doute aux
différentes populations
(GIRARD 1992) : un premier pic à la Þn de mars et
un deuxième au début d'avril pourraient
correspondre aux oiseaux britanniques et islandais, un
troisième &emdash; le plus important &emdash;
à la Þn d'avril concernerait les chevaliers
scandinaves, et enÞn le quatrième à la
mi-mai pour les Gambettes scandinaves les plus
nordiques.
Date moyenne de première observation
prénuptiale sur 33 années de 1962
à 1995 : 1er mars, avec un
écart type de 12 jours, extrêmes :
2 février 1987 et
18 mars 1963.
¯ Baguage
La donnée de reprise
prénuptiale concerne un adulte bagué au
Danemark à la Þn de juin de l'année
précédente (nicheur ou simple
migrateur ?).
× NidiÞcation-estivage
La Þn du passage prénuptial
se fond dans le début du passage postnuptial.
Il faut rappeler la nidiÞcation exceptionnelle de
l'espèce sur les Basses Vallées
Angevines : 1 couple avec 4 ufs est
trouvé le 6 mai 1979 sur les prairies de
Soucelles
(LE MAO 1981), première preuve récente de
nidiÞcation en France continentale. Un autre indice de
reproduction est fourni en 1988 lorsqu'un individu alarme et
fait diversion le 14 juillet sur les prairies de la
Baumette/Sainte-Gemmes-sur-Loire
(BEAUDOIN et al. 1991 : 29).
× Migration
postnuptiale
Quatre ou cinq pics peuvent là
aussi être détectés : Þn
juin-début juillet, Þn juillet, Þn
août, début septembre, Þn
septembre ? Après les chevaliers britanniques
qui entament leur retour dès la Þn de juin,
passent les Scandinaves puis en dernier les Islandais.
Date moyenne de dernière observation
postnuptiale sur 27 années de 1968 à
1994 : 8 octobre, avec un écart type de
30 jours, extrêmes :
6 juillet 1969 et
7 décembre 1991.
¯ Baguage
La donnée de reprise postnuptiale
concerne un juvénile bagué au Danemark
à la Þn de juin de la même année
(né sur place ou simple migrateur ?).
× Hivernage
Quelques données
s'éparpillent sur tout l'hiver dues aux oiseaux
hivernant régulièrement sur le littoral
(LE BAIL in RECORBET 1992) : 10 janvier 1970,
5 février 1972, 2 et
3 décembre 1973, du
10 décembre 1973 au
28 janvier 1974, 19 janvier 1977,
10 décembre 1978,
30 janvier 1982, 26 février 1982,
2 février 1987, 2 janvier 1990,
15 décembre 1990, 9 et
10 février 1991
Chevalier
stagnatile Tringa
stagnatilis
13 données (0,04 % des
données, 34e rang des
40 espèces) concernant de 5 à
11 individus ;
11 jours dans l'année (3 % de
l'année, 34e rang de
présence) ;
1,46 individu par donnée en moyenne (une seule
donnée de plus d'un individu de 1960 à
1995 : 2 le 7 avril 1968).
Historique
Cité par
HUNAULT (1843)
comme espèce accidentelle en Anjou non citée
par MILLET (1828). Cité ensuite par
MILLET, en
1864, qui le classe comme oiseau de passage accidentel en
Anjou et, en 1868, il nous dit alors : « Vu une seule fois, sur les bords de la
Maine. »
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier stagnatile est un migrateur
printanier très rare en Maine-et-Loire.
× Migration
prénuptiale
Seules 4 années ont fourni
des données printanières :
1968 : 2 les 6 et 7 avril, 1
les 11 et 13 avril à
Soulaire-et-Bourg ;
1974 : 1 les 17 et 18 avril au
lac de Maine/Angers ;
1984 : 1 le 30 avril sur la
Loire à Saint-Mathurin ;
1991 : 1 les 21 et 23 mai
à Bré/Seiches-sur-le-Loir.
Ces dates sont tout à fait classiques en France
(OLIOSO &
CHN 1992).
Dates extrêmes prénuptiales :
6 avril 1968 et 23 mai 1991.
× Estivage
Aucune donnée.
× Migration
postnuptiale
Deux années auraient fourni des
données postnuptiales qui n'ont pu être
homologuées faute de description
précise :
1991 : 4 sur la Loire à
La Bohalle le 8 septembre ;
1994 : 2 sur la Loire au
même endroit le 2 septembre.
On peut citer de plus l'observation de l'espèce sur
la Loire à Varades (Loire-Atlantique), en face de
Saint-Florent-le-Vieil, le 9 août 1983
(DUBOIS &
CHN 1984).
× Hivernage
Aucune donnée.
Chevalier
aboyeur Tringa
nebularia (Þg. 12,
carte 4)
2 077 données
(5,69 % des données, 8e rang des
40 espèces) ;
239 jours dans l'année (65,5 % de
l'année, 11e rang de
présence) ;
5,02 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 110 le
11 octobre 1976 entre La Bohalle et
Saint-Mathurin-sur-Loire).
2 données de baguage.
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage périodique au printemps et à
l'automne, arrive au mois de mars, repart bientôt,
pour ne revenir que vers le mois de juillet ; elle
séjourne alors jusqu'en septembre, époque
d'une nouvelle migration ; cependant tous ne partent
pas à cette époque, et on en rencontre encore
quelques-uns pendant l'hiver. » Il lui
attribue le nom scientiÞque de Totanus glottis et les noms synonymes de Barge variée, Barge aboyeuse
ou Chevalier aux pieds verts. Il le classe parmi les oiseaux
de passage périodique, ne nichant point en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique nichant en Anjou, arrivant en mars
et repartant en septembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier aboyeur est un migrateur
commun et régulier aux deux passages en
Maine-et-Loire.

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial a lieu en
avril-mai (pic à la Þn d'avril).
Date moyenne de première observation
prénuptiale sur 34 années de 1961
à 1995 : 14 avril, avec un écart
type de 16 jours, extrêmes :
10 mars 1989 et 8 juin 1969.
× Estivage
Les derniers prénuptiaux font la
jonction avec les premiers postnuptiaux.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est le plus
important (65,9 % des données entre le
5 juillet et le 22 octobre, soit sur 30,1 %
de l'année, et même 46,5 % des
données entre le 19 août et le
7 octobre, soit sur 13,7 % de l'année). Il
peut s'amorcer dès la Þn de juin, atteindre un
plateau de la mi-juillet à la mi-août (femelles
selon GIRARD 1992) puis reprendre pour atteindre un pic au début
de septembre et se terminer au début de
novembre.Quelques traînards peuvent être
observés jusqu'à la mi-novembre, voire la
mi-décembre, comme cet individu qui a
stationné du 16 novembre au
14 décembre 1992 sur l'étang de
Maisonneuve/Passavant-sur-Layon.
Date moyenne de dernière observation
postnuptiale sur 26 années de 1969 à
1994 : 4 novembre, avec un écart type de
18 jours, extrêmes :
4 octobre 1981 et
14 décembre 1992.
¯ Baguage
Deux données concernent des
oiseaux ayant transité par la Finlande et l'Allemagne
(carte 4).
× Hivernage
Aucune donnée entre le
14 décembre et le 10 mars.
Chevalier
culblanc Tringa
ochropus (Þg. 13,
carte 4)
2 235 données
(6,12 % des données, 6e rang des
40 espèces) ;
337 jours dans l'année (92,3 % de
l'année, 3e rang de
présence) ;
2,53 individus par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 26 le
27 juillet 1990).
2 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 1 an, 7 jours et 1 an,
4 mois, 12 jours et une distance comprise entre
482 et 546 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
qui est assez commune, et dont un grand nombre d'individus
est sédentaire, habite les bords de la Loire, ainsi
que des autres rivières du département de
Maine-et-Loire. [
] Il vit solitaire
jusqu'au mois de mars, époque où chaque couple
entreprend ses voyages plus ou moins éloignés,
et qu'il renouvelle à l'automne ; mais un
certain nombre s'établit sur les bords des
rivières, pour y nicher. Nous n'avons pas vu les
ufs. » Il lui attribue le nom
scientiÞque de Totanus ochropus. Il le classe
parmi les oiseaux de passage périodique, nichant en
Anjou. En 1864, il le dit sédentaire sur
l'Authion.
MAYAUD (1958)
corrige MILLET (1828) en disant de lui : « Il a cru que
nichaient [
] Tringa ochropus, [
] : erreurs très
fréquentes des auteurs du XIXe siècle,
provenant de mauvaises interprétations d'observations
ou de confusions. »
MAILLET (1890) qualiÞe le Chevalier culblanc d'espèce
de passage périodique.
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique nichant en Anjou, arrivant en
avril et repartant en novembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier culblanc est un migrateur et
un hivernant commun et régulier en Maine-et-Loire. En
fait il peut se rencontrer toute l'année.

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial commence au
début de mars, atteint un pic à la Þn
d'avril et se termine à la mi-mai.
Date moyenne de dernière observation
prénuptiale sur 30 années de 1961
à 1995 : 27 avril avec un écart type
de 17 jours, extrêmes :
17 mars 1961 et 26 mai 1991.
× Estivage
La Þn du passage prénuptial
se fond presque dans le début du passage
postnuptial : pas de donnée pendant
12 jours &emdash; entre le 26 mai et le
5 juin.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial fournit le plus
grand nombre de données : 66,8 % des
données entre le 5 juin et le 27 octobre,
soit sur 39,7 % de l'année. Il commence au
début de juin, soit un petit peu plus tôt que
ne le signale
GIRARD (1992) : « La migration postnuptiale [
] débute Þn juin avec le
passage des femelles
» Le pic se situe
de la Þn de juillet au début de septembre. Le
passage semble se terminer à la Þn d'octobre
où il se fond dans le début de
l'hivernage.
Date moyenne de première observation
postnuptiale sur 27 années de 1969 à
1995 : 19 juin avec un écart type de
13 jours, extrêmes : 5 juin 1982 et
7 août 1969.
× Hivernage
Les petits pics de mi-novembre,
début décembre, mi-janvier et Þn janvier
ne sont pas expliqués.
¯ Baguage
Les 2 données
témoignent seulement du trajet migratoire postnuptial
passant par l'Angleterre (sans doute des nicheurs
norvégiens, puisque les oiseaux suédois
semblent rester continentaux,
CRAMP &
SIMMONS 1982) :
individu bagué, juvénile, le
15 août 1963 à Abingdon (Angleterre,
51° 41' N, 1° 7' W) et contrôlé,
tué, le 27 décembre 1964 à
Liré (à environ 482 km, 1 an,
4 mois et 12 jours plus tard).
individu bagué, adulte, le
13 août 1967 en Angleterre (52° 6' N,
1° 30' E) et contrôlé, tué, le
20 août 1968 en Maine-et-Loire (47° 18' N,
0° 6' W) (à environ 547 km, 1 an et
7 jours plus tard).
Chevalier
sylvain Tringa
glareola (Þg. 14)
391 données (1,01 % des
données, 17e rang des
40 espèces) ;
123 jours dans l'année (33,7 % de
l'année, 19e rang de
présence) ;
1,91 individu par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 21 le
31 juillet 1982).
Historique
MILLET (1864) le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en
Anjou et en 1868 il nous dit : « Vu une
seule fois, sur les bords de la Maine. »
MAISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de
statut.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier sylvain est un migrateur
régulier en Maine-et-Loire. En 28 ans (de 1968
à 1995), il a été observé chaque
année (21 passages prénuptiaux contre
27 postnuptiaux, 20 années aux deux
passages).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est assez
discret. Il se déroule en avril-mai. Quelques
attardés peuvent encore être rencontrés
au début de juin.
× Estivage
La Þn du passage prénuptial
se fond avec le début du passage
postnuptial.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est de beaucoup le
plus important : 88,2 % des données entre
le 15 juin et le 16 octobre, soit sur 34 % de
l'année. Il commence début juillet. Deux pics
se suivent de très près : les adultes
Þn juillet-début août puis les
juvéniles dans la deuxième décade
d'août
(GIRARD 1992).
Le passage se termine à la Þn de septembre.
Date moyenne de première observation postnuptiale sur 27 années de 1968 à 1995 :
14 juillet avec un écart type de 16 jours,
extrêmes : 15 juin 1992 et
22 août 1970.
Date moyenne de dernière observation
postnuptiale sur 26 années de 1968 à
1994 : 17 septembre avec un écart type de
17 jours, extrêmes :
1er août 1969 et
16 octobre 1987.
× Hivernage
Aucune donnée entre le
16 octobre et le 22 mars.
Chevalier
guignette Actitis/Tringa hypoleucos (Þg. 15, carte 4)
3 622 données
(9,92 % des données, 2e rang des
40 espèces) ;
354 jours dans l'année (97 % de
l'année, 2e rang de
présence) ;
11,47 individus par donnée en moyenne
(« troupe » la plus importante de 1960
à 1995 : 1 500 le
2 août 1981 sur la Loire de La
Daguenière à Gennes).
2 données de baguage (avec un intervalle de
temps compris entre 11 jours et 1 an, 2 mois,
4 jours, et une distance maximale de
1 334 km).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
qui est très-répandue, est de passage
périodique au printemps et à
l'été. Elle arrive en avril, et repart en
septembre. Elle niche parmi les herbes, au bord des
rivières, des étangs et des marais de l'Anjou.
Les couvées terminées, les Guignettes se
répandent en familles ou vivent isolément au
bord des rivières, où on les rencontre jusque
vers les premiers jours de septembre, époque
où elles disparaissent. » Il lui
attribue le nom scientiÞque de Totanus
hypoleucos et le nom synonyme de Petite Alouette de mer.
Il le classe parmi les oiseaux de passage périodique,
nichant en Anjou. En 1864, il le classe parmi les oiseaux
nicheurs de la fosse de Sorges &emdash; avec un point
d'interrogation.
MAILLET (1890)
qualiÞe le Chevalier guignette d'espèce de
passage périodique.
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage périodique nichant en Anjou, arrivant en
avril et repartant en septembre.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Chevalier guignette est un des
limicoles les plus courants en Maine-et-Loire. Il peut
être rencontré toute l'année.

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial devient
sensible au début d'avril, culmine au début de
mai puis baisse jusqu'à la Þn du mois. Puis des
observations d'estivants non nicheurs font la jonction avec
le début du passage postnuptial.
× NidiÞcation-estivage
La nidiÞcation de l'espèce
est occasionnelle sur la Loire depuis 1988
(LERAY &
BEAUDOIN 1988) : un maximum de 5 couples ont
été recensés en 1990 (Bull. Gr.
Angevin Ét. Orn., 1993, 21 (44) : 28).
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Montsoreau
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Loire aval
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Nb couples
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Nb jeunes
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Nb couples
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Nb jeunes
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1988
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1
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1
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1989
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1
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2
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1 ? (Drain)
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?
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1990
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2
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3
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2 (La Possonnière)
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¯ 4
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1 (Drain)
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?
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1991
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?
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?
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1 ? (La Possonnière)
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?
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1992
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0
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0
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1993
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0
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0
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1994
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1
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3
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1995
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1
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0
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1996
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1
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1
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1997
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1
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|
1
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|
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× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial est
prépondérant : 56,9 % des
données entre le 25 juin et le 17 octobre,
soit sur 31,5 % de l'année. Le passage commence
dans les derniers jours de juin &emdash; un peu plus
précoce que ne le signale
GIRARD (1992)
qui parle de la première quinzaine de juillet
&emdash;, atteint un premier pic de données à
la Þn de juillet (adultes) puis un second plus
important Þn août-début septembre
(juvéniles). En revanche les groupes d'adultes sont
plus importants que ceux des jeunes (le premier pic des
individus est plus important que le second)
témoignant sans doute du passage plus rapide des
adultes. Ensuite des observations d'hivernants erratiques
peuvent être réalisées tout
l'hiver.
¯ Baguage
Une donnée semble indiquer que des
oiseaux peuvent transiter par chez nous pour rejoindre la
côte atlantique (carte 4) :
individu bagué, adulte, le
24 août 1971 à Saint-Jean-de-la-Croix
et contrôlé, tué, le
28 octobre 1972 en Charente-Maritime (1 an,
2 mois et 4 jours plus tard).
L'autre donnée montre que certaines de nos Guignettes
migratrices sont originaires de Scandinavie
(carte 4) :
individu bagué, adulte, le
23 juillet 1972 à Skänor Skåne
(Suède, 55° 24' N, 12° 48' E) et
capturé, rebagué, le
3 août 1972 à Angers (à
environ 1 334 km, 11 jours plus tard), ayant
parcouru la distance à la vitesse moyenne d'au moins
121,28 km/j.
× Hivernage
L'espèce peut être
rencontrée en petit nombre tout l'hiver.
Tournepierre
à collier Arenaria interpres (Þg. 16)
156 données (0,43 % des
données, 22e rang des
40 espèces) ;
71 jours dans l'année (19,5 % de
l'année, 24e rang de
présence) ;
1,94 individu par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 55 le
31 juillet 1972).
Historique
MILLET (1828) nous dit : « Cette espèce,
de passage accidentel, vient quelquefois sur les bords de la
Loire, particulièrement en été et en
automne ; elle y vit solitaire, ou rarement par paires, [
]. Quelques individus ont
niché, dit-on, sur les grèves de la
Loire. » Il lui attribue le nom
scientiÞque de Strepsilas collaris ou Tringa
interpres et le nom synonyme de Coulon-chaud. Il le
classe parmi les oiseaux de passage accidentel en Anjou
(MILLET 1828,
1864).
MAYAUD (1958)
corrige MILLET (1828) en disant de lui : « Il a cru que
nichaient [
] Arenaria interpres :
erreurs très fréquentes des auteurs du XIXe siècle,
provenant de mauvaises interprétations d'observations
ou de confusions. »
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage accidentel.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Tournepierre est un migrateur
irrégulier aux deux passages en Maine-et-Loire. En
26 ans (de 1970 à 1995), il a été
observé 24 années (19 passages
prénuptiaux contre 19 postnuptiaux,
14 années aux deux passages).

× Migration
prénuptiale
Le passage prénuptial est
concentré sur 17 % de l'année :
56,4 % des données entre le 8 avril et le
8 juin. Il se déroule surtout de la mi-avril
à la Þn de mai (pic au début de
mai).
× Estivage
Pas de donnée entre le 8 juin
et le 13 juillet.
× Migration
postnuptiale
Le passage postnuptial dure aussi
longtemps, du début d'août à la Þn
de septembre (16,7 % de l'année), avec deux
pics : le premier début août
(adultes ?) et le second au début de septembre
(juvéniles ?). Les données de novembre et
de janvier proviennent d'oiseaux déplacés du
littoral où l'espèce hiverne
régulièrement
(LERAY in RECORBET 1992).
× Hivernage
Seules 2 données hivernales
sont connues :
1979 : 1 le 7 janvier sur
la Loire à Ingrandes ;
1990 : 1 le 11 novembre
sur la Loire à Saumur.
Ces données continentales hivernales sont
exceptionnelles
(MAHÉO 1991).

Phalarope
de Wilson Phalaropus/Steganopus
tricolor
1 donnée (0,00 % des
données, 40e rang des
40 espèces) concernant
1 individu ;
1 jour dans l'année (0,3 % de
l'année, 40e rang de
présence).
Historique
Aucune mention au siècle dernier,
ni au début de ce siècle.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Phalarope de Wilson est accidentel au
passage postnuptial en Maine-et-Loire.
× Migration
prénuptiale
Aucune donnée.
× Migration
postnuptiale
L'espèce n'a fourni jusqu'à
présent qu'une seule observation en
Maine-et-Loire :
1984 : 1 le
2 novembre 1984 sur la Loire à
Saint-Mathurin.
On peut rappeler qu'il s'agissait de l'année des
Limicoles américains puisque deux autres
espèces américaines ont pu être
observées cet automne-là : le
Bécasseau tacheté et le Limnodrome à
long bec (cf. supra). Le mois de septembre 1984
avait en effet été marqué par un
þux perturbé d'ouest à sud-ouest
dominant avec fortes rafales d'ouest à nord-ouest les
21 et 22 ayant sans doute amené le Bécasseau
tacheté ; le début du mois d'octobre
avait été marqué quant à lui par
un régime de sud-ouest à ouest jusqu'au 11
avec des vents forts d'ouest à nord-ouest les 4 et 5
ayant sans doute amené le Limnodrome. Le Phalarope
quant à lui avait sans doute effectué un
périple en France avant d'arriver chez nous :
peut-être était-ce l'oiseau observé du 5
au 13 septembre à Gonfreville-l'Orcher en baie
de Seine, Seine-Maritime
(DUBOIS &
CHN 1986)
Cette donnée s'inscrit dans les dates habituelles
d'observation en France : de 1967 à 1991, «
les deux tiers des données
françaises, [
] ont
été obtenues entre le 10 août et le
13 novembre
» (DUBOIS &
YÉSOU 1992).
Phalarope
à bec étroit Phalaropus
lobatus
5 données (0,01 % des
données, 37e rang des
40 espèces) concernant
3 individus ;
4 jours dans l'année (1,1 % de
l'année, 37e rang de
présence).
Historique
Aucune mention au siècle dernier,
ni au début de ce siècle.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Phalarope à bec étroit
est accidentel à l'automne en
Maine-et-Loire.
× Migration
prénuptiale
Aucune donnée.
× Migration
postnuptiale
Le Phalarope à bec étroit
n'a fourni que 2 données
postnuptiales :
1980 : 1 probable au lac du
Verdon/Cholet le 9 décembre ;
1990 : 1 juvénile
au lac de Maine/Angers du 25 au 30 août.
On peut ajouter à ces données, celle d'un
individu le 3 septembre 1981 sur le lac de
Rillé, à la limite de Maine-et-Loire et de
l'Indre-et-Loire.
Les deux dernières données s'inscrivent bien
dans la période d'observation à la
côte : août à octobre
(LE BAIL in RECORBET 1992). La première, attribuée à cette
espèce mais de façon non certaine, est plus
douteuse dans la mesure où cette espèce
hiverne à cette époque dans l'océan
indien.
Phalarope
à bec large Phalaropus
fulicarius
9 données (0,02 % des
données, 35e rang des
40 espèces) concernant 9 à
11 individus ;
8 jours dans l'année (2,2 % de
l'année, 35e rang de
présence) ;
1,22 individu par donnée en moyenne (troupe la
plus importante de 1960 à 1995 : 2 le
13 septembre 1993).
Historique
MILLET (1864) le classe parmi les oiseaux de passage accidentel en
Anjou et en 1868 il nous dit : « Vu une
seule fois, en novembre 1839, sur les bords de la
Loire, près Saumur. Musée de Saumur.
M. Courtillé. »
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage accidentel.
Statut actuel en
Maine-et-Loire
Le Phalarope à bec large est
accidentel à l'automne et en hiver en Maine-et-Loire
à la faveur de coups de vent d'ouest.
× Migration
prénuptiale
Aucune donnée.
× Migration
postnuptiale et hivernage
Le Phalarope à bec large est plus
fréquent que celui à bec étroit,
7 années fournissant des observations
postnuptiales :
1978 : 1 trouvé mort
près de Cholet le 14 décembre ;
1983 : 1 sur la Loire
près de Blaison-Gohier du 18 au
22 octobre ;
1991 : 1 au lac de Maine/Angers
le 22 octobre ;
1992 : 1 à Beaurepaire le
21 novembre ;
1993 : 2 le 13 septembre
et 1 le 18 septembre au lac du Verdon/Cholet, 2 le
14 septembre à Chevigné et 1 au lac de
Maine/Angers le 21 septembre.
1995 : 1 juvénile a
été observé au lac de Maine/Angers du 8
au 12 septembre.
1996 : 1 juvénile a
été observé au lac de Maine/Angers du 8
au 9 octobre.
Dates extrêmes postnuptiales :
8 septembre 1995 et
14 décembre 1978.
Autres espèces
Au siècle dernier, diverses autres
espèces ont été signalées sans
qu'il soit possible de contrôler l'exactitude des
identiÞcations. Il s'agit des espèces
suivantes :
Bécasseau violet Calidris maritima
MAISONNEUVE (1903) qualiÞe l'espèce de très
rare.
Bécassine double Gallinago media
Une tuée près d'Ingrandes,
une observée sur l'étang de la Bosse noire
près de Cholet ; rencontrée plusieurs
fois par M. de
BARACÉ.
Son statut est résumé ainsi : « de passage accidentel, rare (mars) » (VINCELOT 1854).
MILLET (1868)
nous dit : « Vue à Cholet, une
seule fois, par M. Guillou. »
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce parmi les espèces de
passage accidentel, repartant en mars.
Les critères d'identiÞcation étaient-ils
bien connus à l'époque, même pour des
oiseaux tués et tenus en main ? Ne s'agissait-il
pas tout simplement de grosses Bécassines des
marais Gallinago gallinago &emdash; le poids de
certains individus pouvant s'approcher de celui d'une
Bécassine double
(CRAMP &
SIMMONS 1982) ?
Bécassine
pygmée ou erratique Scolopax
peregrina (?)
MILLET (1868) nous dit : « Vue une seule fois, à Cholet, par
M. Guillou. » De quelle espèce
pouvait-il bien s'agir, la Bécassine à queue
pointue Gallinago stenura et les différentes
races holarctiques de Bécassine des marais ne
différant guère en taille ? Pouvait-il
s'agir du Bécasseau falcinelle Limicola
falcinellus qui ressemble vaguement à une
bécassine miniature (la Bécassine sourde
étant bien connue par ailleurs) ?
Barge de Meyer Limosa
meyeri (?)
MAISONNEUVE (1903) cite simplement l'espèce sans lui donner de
statut.
Chevalier
grivelé Actitis macularia
Un « Chevalier perlé Totanus macularia » tué sur
l'étang de Marson pourrait correspondre à
cette espèce
(VINCELOT 1854)
MAISONNEUVE (1903) classe l'espèce &emdash; le Chevalier
perlé Totanus macularia &emdash; parmi les
espèces de passage accidentel et le qualiÞe de
rare.
Remerciements
Je tiens à remercier Jean-Claude
BEAUDOIN et
Alain GENTRIC qui ont pris la peine de relire ce travail et m'ont ainsi
permis de l'améliorer,
Olivier GABORY qui a bien voulu m'apporter quelques précisions sur
l'dicnème criard qu'il suit avec attention dans
les Mauges, Jean-Paul
LE MAO pour son travail de collecte des données de baguage,
Victor LERAY pour les données de Chevalier guignette.
Je remercie également tous les bagueurs et les
centres de baguage qui ont pris le temps de répondre
à ma demande de données de baguage :
Sue ADAMS pour le BTO Ringing Scheme soutenu par le British
Trust for Ornithology et le Joint Nature Conservation
Committee (Irlandes du nord et du sud, Pays de Galles,
Angleterre),
Waller FOKEN de la Vogelwarte Helgoland (Allemagne),
P. FRIEDRICH de la Beringungszentrale Hiddensee (Allemagne),
Ángel GÓMEZ MANZANEQUE de l'OfÞcina de Anillamiento d'Icona (Espagne),
Irina KHARITONOVA du centre de baguage de Moscou (Russie),
P. NEOPHYLOU de la Société ornithologique chypriote,
R. PATAPAVICIUS du Muséum de Kaunas (Lithuanie),
Kjeld Tommy PEDERSEN du centre de baguage de Copenhague (Pays-Bas),
Aevar PETERSEN de l'Institut d'histoire naturelle de Reykjavik (Islande),
Jarmo RUOHO du Muséum d'histoire naturelle d'Helsinki (Finlande),
Bo SÄLLSTRÖM du centre de baguage de Stockholm (Suède),
Gerrit SPEEK de la Vogeltrekstation Arnhem (Pays-Bas),
Dirk TANGER (Pays-Bas), Lajos
VARGA du
centre de baguage de BirdLife Hungary (Hongrie),
Anna ZAWADZKA du centre de Gdansk (Pologne),
Thomas ZUNA&endash;KNATKY du centre de baguage de BirdLife Österreich (Autriche) et les correspondants dont je n'ai pu
déchiffrer la signature manuscrite (Centre de baguage
de Rønde, Danemark)
Erratum de la première
partie (crex n° 3)
La donnée de Pluvier guignard
d'avril 1996 (note au bas de la page 46) provient
de Montreuil-Bellay et non de
Doué-la-Fontaine.
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homologation en France en 1990. Alauda,
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Maine-et-Loire, tant sédentaires que de
passage ; avec des observations sur leurs murs,
leurs habitudes, etc., etc. ; Éd. Pavie,
Angers. Éd. Rosier, Paris. Tome II.
MILLET DE LA TURTAUDIÈRE P.-A., 1864 et 1865. &emdash; Indicateur de
Maine-et-Loire ou Indication par communes de ce que chacune
d'elles renferme sous les rapports de la géographie,
des productions naturelles, des monuments historiques, de
l'industrie et du commerce précédée
d'une introduction dans laquelle sont établis des
faits et rappelées des considérations de plus
d'un genre, se rapportant, soit à l'ensemble de ce
département, soit à sa topographie, son
hydrographie, ainsi qu'à la
météorologie, la climatologie, et dans cette
dernière catégorie se présentent les
géographie botanique et zoologique de
Maine-et-Loire. Éd. Cosnier & Lachèse,
Angers. Tome I et II.
MILLET DE LA TURTAUDIÈRE P.-A., 1868. &emdash; Supplément à la
faune de Maine-et-Loire. Première partie comprenant
les animaux vertébrés ou premier embranchement
du règne animal. Éd. Barassé,
Angers.
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Archives et bulletins du Groupe angevin d'études
ornithologiques et de la LPO Anjou, LPO Infos
Anjou.
Sommaire
du Crex n° 4, 1999
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