Sommaire
du Crex n° 4, 1999
Présence remarquable du Butor
étoilé Botaurus stellaris
en Maine-et-Loire de l'automne 1995 au
printemps 1996
par Patrick RABOIN
1999, Crex, 4 : 57-62
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Résumé : De l'automne 1995 au
printemps 1996, un nombre remarquable de données
&emdash; 27 &emdash; de Butor étoilé
Botaurus stellaris ont été recueillies en
Maine-et-Loire. Cet afþux est replacé dans le
contexte national et international. La présence de
chanteurs en Þn d'hiver est soulignée. Un
résumé des statuts français et
européen de l'espèce est rappelé.
EnÞn, l'historique du Butor étoilé en
Maine-et-Loire est retracé pour les XIXe
et XXe siècles.
Introduction
Un nombre inhabituel de contacts de Butor
étoilé Botaurus stellaris a
été enregistré au cours d'une
période s'étalant de l'automne 1995 au
printemps 1996, et ce, en quatre points du
département de Maine-et-Loire. Plus surprenant
encore, cette espèce s'est manifestée par le
chant sur deux étangs de l'est du
département.
Ces nouveautés nous incitent à nous interroger
sur l'évolution du statut de cette espèce en
Anjou et plus largement, dans l'ouest de la France.
EnÞn, nous évoquerons les connaissances sur
cette espèce dans notre département depuis le
siècle dernier.
1. De l'automne 1995 au printemps 1996
1.1. Données précises sur cette
période
Sur cette période, 27 données nous ont
été fournies en sept mois alors que pour la
période de 1970 à 1994 il n'existe que 11
mentions (tabl. 1).
Cette espèce se montrant peu, ce nombre
impressionnant de données est dû aux
20 contacts auditifs.
 
Fig. 1. &emdash; Butor étoilé
Botaurus stellaris, 1er février
1996, étang de
Chevigné/Saint-Georges-sur-Loire (A.
Fossé).
1.2. Discussion
1.2.1. La météo et les afþux
d'oiseaux
Les données « abondantes » de
la période considérée sont à
mettre en rapport avec le coup de froid de
décembre 1995, et peut-être aussi avec
celui de février 1996.
À la Þn de décembre, un front froid est
descendu du nord de l'Europe. Un puissant anticyclone s'est
développé sur le nord-est du continent et,
dès le 4, un þux d'est froid était en
place.
En Grande-Bretagne la neige est tombée
fréquemment durant le reste du mois qui sera le plus
froid depuis décembre 1981 (NIGHTINGALE &
ALLSOPP 1996). Ces auteurs britanniques ne mentionnent pas
d'afþux particulier du Butor étoilé pour
cette période mais en signalent 20 à 25
à Broadland/Norfolk et huit autres dans des sites
côtiers du Norfolk. Un autre individu est noté
le 9 janvier dans les îles Scilly &emdash;
le premier depuis 1982. (NIGHTINGALE & ALLSOPP
1997).
En Suisse, plusieurs hivernants sont signalés
mais les observateurs ne font pas état d'un
afþux notable. Cependant des butors sont encore
présents le 15 mai 1996, alors que
l'espèce n'est pas connue pour nicher dans ce pays.
(DIDELOT-VICARI & SCHMID 1998).
En Belgique, les observateurs ont constaté que
les afþux de certains oiseaux (voir plus bas)
étaient dignes des hivers de grands froids comme
celui de 1984-1985. Ils signalent des hivernages sans
précédent pour le Grand cormoran
Phalacrocorax carbo et les canards plongeurs, et une
présence remarquée de Butors
étoilés (jusqu'à 20 exemplaires
différents en décembre-janvier dont un maximum
de 11 sur un site en décembre) ainsi que de Grandes
aigrettes Casmerodius albus, du Pygargue à
queue blanche Haliaeetus albicilla, d'oies Anser
sp., de Goélands cendrés Larus
canus, de Grives litornes Turdus pilaris et de
Jaseurs boréaux Bombycilla garrulus. (CENTRALE
ORNITHOLOGIQUE AVES 1995). Toujours en Belgique, on
signalait aussi que le froid accompagné de neige
avait marqué le mois de février 1996,
poussant de nombreux oiseaux vers le sud. (CENTRALE
ORNITHOLOGIQUE AVES 1996).
En France, le premier coup de froid a favorisé
la descente d'espèces notables, en particulier de
Bernaches nonnettes Branta leucopsis, mais aussi de
Tadornes de Belon Tadorna tadorna, de Harles
bièvres et piettes Mergus merganser et
M. albellus, de Fuligules milouinans Aythya
marila, de Goélands cendrés et de
quantité de Grives, en particulier de Litornes.
(DUBOIS 1996).
En ce qui concerne le Butor étoilé, pour cette
période, quelques données nous ont
été fournies par les associations
voisines :
Normandie : 18 données
sur huit communes pour l'hiver 1995-1996, ce qui
constituerait une augmentation &emdash; à
tempérer toutefois, car la roselière
du Havre est mieux suivie depuis 1995 et le nombre
d'observateurs s'accroît (James JEAN-BAPTISTE, Groupe
ornithologique normand) ;
Ille-et-Vilaine : un en
décembre 1995 et un en janvier 1996, ce qui
constituerait les deux seules données du Þchier
du groupe ornithologique (SEPNB) de ce département
(Dominique PY) ;
Sarthe : un le 3 février
1996, ce département enregistrant une augmentation
des données hivernales depuis 1993, le
phénomène se poursuivant en 1994
et 1996. (PAINEAU 1999) ;
Loire-Atlantique : un trouvé
épuisé le 16 décembre 1995, trois
données en Brière à la mi-janvier, un
hivernant présent sur un étang
(Clégreuc/Vay) de novembre 1995 à
mars 1996, et d'autres données encore mais
difÞciles à interpréter, l'espèce
étant nicheuse dans ce département (Didier
MONTFORT & Didier RABOIN, LPO Loire-Atlantique).
Des oiseaux sont parfois observés dans des endroits
inhabituels de Loire-Atlantique comme sur des étangs
peu favorables à l'espèce ou les marais
salants de Guérande et de Mesquer, attestant la
présence d'hivernants. Selon BIBBY (1981) les
sédentaires seraient susceptibles d'écarter
les migrateurs.
Vendée : aucune donnée
hivernale (Christian GONIN, LPO Vendée).
En ce qui concerne le département de Maine-et-Loire,
la donnée de novembre 1995 s'inscrit dans un
mouvement classique de migration. Les quatre suivantes en
revanche correspondent probablement à l'afþux
d'hivernants de contrées plus nordiques,
repoussés par le coup de froid mentionné plus
haut. Les données printanières de mars et
avril 1996 laissent à penser que ces butors ont
passé les derniers mois d'hiver en Anjou, à
moins que ce ne soit des remontées d'oiseaux
descendus plus au sud encore
La donnée du 24 décembre 95 nous rappelle
que le butor en migration nocturne, ici dans un milieu banal
de rase campagne, est sujet aux collisions avec les
automobiles. Le fait est aussi signalé en
Mayenne : un individu trouvé mort dans un
fossé en bord de route le 17 février 1994
(DUCHENNE 1995) et également en
Loire-Atlantique : un oiseau trouvé mort
(collision automobile probable) le 4 février
1995 à Port-la-Roche/Machecoul (LPO 44 1997).
1.2.2. Le chant de Butor
étoilé : une
« première » pour le
département de Maine-et-Loire
Le chant de cette espèce, signalé sur deux
étangs distants d'une trentaine de kilomètres,
est une nouveauté pour le département de
Maine-et-Loire, au moins pour la seconde moitié du
XXe siècle.
Les chants se faisaient entendre à toute heure du
jour.
Les chanteurs se sont manifestés à
l'étang des Hayes/Brion - Longué-Jumelles au
moins depuis le 2 jusqu'au 18 mars 1996, soit pendant
17 jours, et sur l'étang de
Selène/Tiercé, du 14 mars au 5 avril
1996, soit 23 jours, ce qui paraît tardif et long
pour des oiseaux de passage, stationnant en dehors des sites
connus de reproduction. Toutefois, GÉROUDET
(1978 : 105) signale que le retour printanier a lieu de
février à mi-avril.
Ce retour d'avril peut être illustré par des
observations de Mayenne : deux oiseaux ont
été observés sur un site peu favorable,
halte migratoire probable, le 10 avril 1990 (DUCHENNE
1990-1991). Le même type d'observation sera
mentionné un peu plus tard : un individu
observé en avril 1993 à l'étang
des Landes à une période propice à la
présence des migrateurs, hors de son milieu de
prédilection dans une friche buissonnante (DUCHENNE
1994).
À l'opposé, le chant peut aussi retentir
très tôt. En Loire-Atlantique où
l'espèce niche, des individus chantent en janvier
lorsque l'hiver est doux (Didier MONTFORT, comm.
pers.). GÉROUDET (1978 : 99) indique que le
chant débute dès la mi-février sur les
lieux de nidiÞcation. À Leighton Moss
(Lancashire, Angleterre) le chant commence parfois
dès janvier et devient régulier à la
mi-février (BIBBY 1981).
Christian GÉRARD (comm. pers.) signale l'absence de
chant dans l'Eure où un site accueille
régulièrement un ou deux individus en
hiver.
Le chant est connu de longue date dans certains
départements voisins : dès 1969 en
Indre-et-Loire à l'étang du Mûr/Gizeux,
à deux kilomètres du département de
Maine-et-Loire (Bernard ROUSSEAU, comm. pers.) ; en
1976 dans le sud-ouest des Deux-Sèvres
(Stéphane AMILIEN, comm. pers.) ; le
12 février 1977 dans la Sarthe (PAINEAU
1999).
Plus récemment, le butor a chanté le
9 février 1993 dans la Sarthe et, pour la
première fois aussi, dans la Vienne les 29 et
30 avril 1994 (RIGAUD et al. 1995), ces deux
dernières dates étant plus tardives encore que
celles de Maine-et-Loire.
Notre donnée du 11 mai 1996, d'un individu non
chanteur, tend aussi à montrer que des butors
remontent tardivement vers les sites nordiques de
nidiÞcation, à moins qu'il ne s'agisse d'un
candidat à l'estivage
Des données anciennes de notre département
(16 juin 1974 et 8 juillet 1984), de même
qu'une donnée de Mayenne du 31 juillet 1995
(Benoît DUCHENNE, comm. pers.) sont nettement plus
tardives encore. Sont-elles du même type ou
indiquent-elles un erratisme postnuptial ?
Ces chanteurs sont-ils de jeunes individus, plutôt
erratiques ? Certains individus pâles &emdash;
caractère souvent propre aux jeunes &emdash; sont en
effet signalés dans l'ouest.
Par exemple :
un probablement juvénile le
23 septembre 1991 à l'étang de
Beaurepaire/Cléré-sur-Layon à cheval
sur Deux-Sèvres et Maine-et-Loire (CARRÉ &
ARMOUET 1996) ;
deux individus, dont l'un plus clair &emdash;
peut-être un juvénile &emdash;, à
l'étang de Beaufour le 8 février 1992
dans la Vienne (RIGAUD et al. 1995) ;
récemment en Maine-et-Loire, un individu
plutôt pâle pouvant donc être un immature
a été observé assez longuement et dans
de bonnes conditions le 12 janvier 1997 par Michel
ALAIN (comm. pers.) non loin du Thouet, à
Chacé, lors du coup de froid sévissant
à cette période.
Or l'espèce est signalée comme pouvant nicher
dès la première année (GÉROUDET
1978 : 105, VOISIN 1994 : 86). Les mâles
immatures, erratiques, remontent peut-être en ayant un
comportement de nicheur, s'attardant dès que le
milieu semble propice à la reproduction.
GÉROUDET (1978 : 101 et 105) afÞrme
d'ailleurs que la majorité des reprises lointaines
concernent des oiseaux de moins d'un an. Il écrit
aussi plus loin : «
il semble que
les mâles rôdent un certain temps avant de se
choisir un canton déÞnitif. »
1.2.3. À propos de la répartition du
Butor étoilé
La situation du Butor étoilé en Europe
n'est guère þorissante, ses milieux de
prédilection étant eux-mêmes
menacés, se dégradant ou disparaissant. Il
serait même au bord de l'extinction en Belgique
(VANSTEENWEGEN 1998). L'espèce est
considérée comme fragile car ses effectifs
sont à la baisse dans la plupart des pays
européens.
En France, l'enquête de 1983 rapportait une diminution
notable, la population passant de 400-500 couples au
début des années soixante-dix à 300-350
cette année-là.
Le dernier Atlas des oiseaux nicheurs de France
signalait une raréfaction dans les Pays-de-la-Loire
mais une légère progression en Bretagne,
jusque dans le Finistère (VOISIN 1994).
Ces constatations alarmistes sont toutefois
tempérées par quelques informations plus
récentes. Des mentions positives émanent de
quelques états de l'Europe du nord : les
populations de Suède, de Pologne, de
Biélorussie et surtout de l'Ukraine seraient stables.
Mieux encore, celles du Danemark, de Finlande et d'Estonie
seraient en expansion. (TYLER 1994 : 88-89,
KOSKIMIES & TYLER 1997 : 40-41). Or la France
reçoit des visiteurs de contrées lointaines,
la Silésie et la Lituanie par exemple. (MARION
1991 : 70). Ce dernier dit par ailleurs que
« l'hivernage hors des régions de
reproduction paraît en augmentation
récente. »
En France, plus précisément en Camargue, les
recensements de 1996 rapportent une augmentation des
effectifs de chanteurs. Cette tendance s'expliquerait par
une meilleure protection de l'espèce et la gestion
des marais d'eau douce dans cette partie de la France
(KAYSER et al. 1998). Cette population importante
représente aujourd'hui près de la
moitié de l'effectif national et le nombre
élevé de mâles chanteurs au printemps
1996 incite ces auteurs à penser que cela est
encourageant pour l'avenir de cet Ardéidé sur
l'ensemble du territoire français.
S'il ne s'agit pas d'une redistibution des populations
faisant suite à la disparition des zones humides, ces
nouvelles nous permettent de penser que l'avenir du Butor
étoilé n'est pas aussi sombre qu'on ne le
pensait jusqu'ici.
2. Les observations du Butor étoilé en
Maine-et-Loire depuis le
XIXe siècle
2.1. Le
XIXe siècle
Deux auteurs évoquent la présence du butor
en Anjou au siècle dernier :
MILLET (1828 : 437-439) le donne pour
« sédentaire », et
précise : « On le rencontre au bord
des rivières ainsi que dans les étangs
couverts de roseaux. Très commun dans les marais de
l'Authion, où il niche tous les
ans
»
La description qu'il fait du chant et notamment du son
étouffé de l'aspiration d'air
précédant le mugissement, semble attester que
cet auteur avait une connaissance personnelle de
l'espèce.
Ce naturaliste, devenu MILLET DE LA TURTAUDIÈRE,
indique dans un second ouvrage que le butor est
présent sur l'Authion «
dans les
grandes herbes ; sédentaire. »
(MILLET DE LA TURTAUDIÈRE 1864 : 53).
L'abbé VINCELOT (1872 : 144-145)
mentionne : « le héron butor se
reproduit en Anjou
il manifeste chaque année sa
présence dans les vastes marais
d'Écouþant, près
d'Angers. »
Aucune précision ne vient étayer cette
afÞrmation et MILLET, auteur plus Þable,
n'évoque pas Écouþant dans son
deuxième ouvrage.
2.2. Les données les plus anciennes du
XXe siècle
Aucune observation de l'espèce dans la
première moitié du siècle ne nous est
parvenue. Il faut même attendre les années
soixante-dix avec l'apparition du Groupe angevin
d'études ornithologiques pour que la présence
de l'espèce soit enÞn signalée par des
naturalistes.
Jean-Claude BEAUDOIN a toutefois pu recueillir deux
données auprès d'un taxidermiste au
début des années soixante : un tué
par un chasseur le 17 novembre 1961 à
Miré, un tué par un chasseur au début
de janvier 1962 à Louerre. Cette commune ne
présentant pas de milieux favorables à
l'espèce, cet oiseau devait être de
passage.
2.3. Rappel des données parues dans les
bulletins du Gr. Angevin Ét. Orn. et dans le
Crex
Les 12 données de 1970 à 1994, dont
une de Loire-Atlantique, ont été
rapportées dans différents bulletins du Groupe
angevin d'études ornithologiques, puis depuis 1996
dans le Crex, la présente revue
scientiÞque de la LPO Anjou (tabl. 2).
Remarquons que les mois de février, mars et avril ne
fournissent aucune donnée au cours de cette
période.

Conclusion
La compilation des données de Maine-et-Loire
montre une présence hivernale du Butor
étoilé en Anjou, surtout de novembre à
janvier ; les autres observations concernent des
oiseaux en dispersion postnuptiale et en migration de
retour, parfois tardive.
L'Anjou, comme d'autres contrées de l'ouest de la
France, peut donc s'inscrire dans le cas de Þgure
présenté par Loïc MARION (1991 :
70) : «
les régions sans
populations nicheuses sont très
fréquentées en hiver
»
L'espèce apparaît encore plus nettement
lorsqu'un coup de froid la chasse de ses stationnements
nordiques et orientaux.
Le fait nouveau, apparu au printemps 1996, est le
stationnement prolongé d'individus chanteurs sur des
étangs a priori favorables à
l'espèce.
Dans l'hypothèse d'une « meilleure
santé » du butor en France et ailleurs en
Europe occidentale, peut-on espérer son retour en
tant que nicheur en Anjou ?
Cela est peu probable, du moins à court terme. Seuls
quelques étangs peuvent présenter des
conditions idéales aux reproducteurs, tant au niveau
des roselières qu'au niveau de la tranquillité
des lieux. La plupart de ces endroits sont d'ailleurs
chassés ou dérangés par une
exploitation tardive des grumes en périphérie
de phragmitaie, comme j'ai pu le constater à
l'étang des Hayes. De plus les grandes zones
marécageuses comme les marais de l'Authion ont
disparu au cours de ce siècle. D'autre part il ne
semble pas que les grandes régions humides proches,
comme la Brenne par exemple, aient fait « le
plein » de couples reproducteurs
Un cas isolé de reproduction ne peut toutefois pas
être totalement écarté. Il semble en
effet qu'après un afþux lié à une
vague de froid tous les butors ne repartent pas vers leur
contrée d'origine. Deux auteurs évoquent le
renforcement de la population britannique par des hivernants
à la suite d'hivers rigoureux (BIBBY 1981, DAY 1981)
et la colonisation de nouveaux biotopes a été
signalée en Belgique au début des
années soixante-dix (DEVILLERS et al. 1988).
Le butor étoilé a de nouveau chanté en
Anjou, du 17 au 22 février 1998, à
l'étang des Hayes
Remerciements
Je remercie en premier lieu les correspondants qui ont
bien voulu répondre à mon courrier :
Stéphane AMILIEN du Groupe ornithologique des
Deux-Sèvres, Benoît DUCHENNE du Groupe
ornithologique de Mayenne-Nature-Environnement, Gilles
PAINEAU du Groupe sarthois ornithologique, Bernard ROUSSEAU
du Groupe ornithologique de Touraine et Véronique
GAUDUCHON de la LPO Vienne.
J'exprime toute ma gratitude à Didier MONTFORT et
Didier RABOIN qui m'ont synthétisé les
données de Loire-Atlantique.
Je remercie les personnes et les associations qui m'ont
procuré des données récentes sur le
butor &emdash; avec le concours d'Alain FOSSÉ qui a
assuré la correspondance avec ces associations :
Christian GÉRARD et Richard LÉRY de Normandie,
James JEAN-BAPTISTE du Groupe ornithologique normand,
Gérard JOANNÈS de Forbach et Dominique PY du
Groupe ornithologique de la SEPNB d'Ille-et-Vilaine.
EnÞn je remercie sincèrement Jean-Claude
BEAUDOIN pour l'aide apportée tout au long de
l'élaboration du présent article : les
éléments de documentation, les données
anciennes et les suggestions diverses qu'il m'a fournis
m'ont été particulièrement
précieux.
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ce que chacune d'elles renferme sous les rapports de la
géographie, des productions naturelles, des monuments
historiques, de l'industrie et du commerce
précédée d'une introduction dans
laquelle sont établis des faits et rappelées
des considérations de plus d'un genre, se rapportant,
soit à l'ensemble de ce département, soit
à sa topographie, son hydrographie, ainsi qu'à
la météorologie, la climatologie, et dans
cette dernière catégorie se présentent
les géographie botanique et zoologique de
Maine-et-Loire. Éd. Cosnier & Lachèse,
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